dimanche 31 mars 2019
“You should have taken the realm for yourself. It was there for the taking. Jaime told me how you found him on the Iron Throne the day King's Landing fell, and made him yield it up. That was your moment. All you needed to do was climb those steps, and sit. Such a sad mistake.”
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Les acteurs pendant la press junket à Londres
La chute d'un héro : le storyboarding de la mort de Jon
→ Avant même que les épisodes de Game of Thrones ne soient tournés, il échoie aux artistes de storyboard comme Will Simpson de réaliser des diagrammes d'importantes scènes afin que les réalisateurs sachent quoi tourner, et comment. A l'approche de la huitième et ultime saison de la série, retour sur une scène essentielle du final de la saison 5, “Mother's Mercy,” dans laquelle Jon Snow (Kit Harington) est brutalement trahi par ses frères de la Garde de Nuit.
Après avoir lu une lettre troublante des Bolton, Jon est prévenu par Olly (Brenock O'Connor) qu'un sauvageon aurait des informations sur son oncle disparu, Benjen Stark (Joseph Mawle).
→→• Trop beau pour être vrai
Benjen était porté disparu depuis la saison 1, et la Garde n'avait toujours aucune idée de ce qu'il était arrivé à leur Premier Patrouilleur. Les téléspectateurs non plus, mais malheureusement, ce n'était pas le moment de le découvrir.
→→• Lignes de mouvements
Les storyboards de Simpson sont dessinés comme des bandes dessinées, mais certains ont des flèches afin d'indiquer les directions à prendre pour les caméras et les acteurs.
L'ennemi de longue date de Jon, Ser Alliser Thorne (Owen Teale) lui dit qu'un sauvageon prétend avoir vu Benjen à Durlieu. Mais la seule chose visible est un groupe de manteaux noirs.
→→• Moment pour un zoom
Jon Snow a été au centre et en avant de certaines des scènes les plus mémorables de la série. Mais contrairement à la bataille de Durlieu, ce grand plan est très rapproché et personnel.
→→• La vérité
Jon se fraye un chemin à travers les manteaux de ses frères, s'attendant à trouver un sauvageon bavard. Mais ça n'est pas ce qu'il l'attend.
Il s'avère que les hommes de la Garde de Nuit considèrent Jon comme un traître pour avoir fait passer le Mur à des sauvageons réfugiés de Durlieu. Alors, quel est le terme correct pour désigner des hommes impatients de se retourner contre leur commandant élu ?
→→• Premier coup
En 2016, Teale expliquait l'amertume de Thorne envers Jon: “J'ai réalisé que le plus important quand je jouais le personnage, était de se débarrasser de toute une section de sentiments que j'ai en tant qu'être humain, comme la joie par exemple. Une fois que j'ai pu faire ça, dans mon esprit, en regardant Jon Snow, qui a le monde devant lui, qui est doué, et qui est cet être humain auquel on peut s'identifier, le regarder en ne ressentant aucune joie, et puis Snow appuie sur tous les mauvais boutons, ça a été facile de réagir à ce personnage en tant que mon personnage.”
→→• "Pour la Garde"
Thorne n'est pas le seul à poignarder Jon, cependant. Othell Yarwyck (Brian Fortune), Premier Constructeur de la Garde, est aussi dans le coup.
L'assassinat de Jon, poignardé à de multiples reprises par ses camarades, rappelle fortement la mort de Jules César.
→→• Et tu, Olly?
Olly est le plus jeune de ce groupe de meurtriers, mais est également le plus fervent croyant de cette mission.
→→• Coup mortel
Olly est responsable de la destruction de l'un des ships préférés de beaucoup de fans. Ayant déjà tué Ygritte (Rose Leslie) pendant la bataille de Chateaunoir, Olly porte à présent le coup fatal à Jon.
(Bien entendu, dans la vraie vie Harington et Leslie forment un heureux couple de jeunes mariés).
L'un des thèmes récurrent de la série est que la vengeance a toujours un prix. En tuant Ygritte (qui a tué son père) et Jon (qui a formé une alliance avec les sauvageons responsables de la destruction de son village), Olly a vengé la mort de sa famille. Mais à quel prix ?
(Cette question n'est pas tout à fait rhétorique, puisqu'Olly a découvert lui-même ce prix dans la saison 6.)
→→• Poudre d'escampette
Une fois le dernier coup porté, les conspirateurs commencent à quitter les lieux du crime.
→→• Bras en croix
Alors qu'il se vide de son sang, Jon tombe en arrière dans la neige. Dans ces derniers moments de la mort de Jon, la version filmée diffère des storyboards, dans la façon dont la caméra se rapproche du corps de Jon. Parfois les réalisateurs prennent une direction légèrement différente de ce que suggérait Simpson.
“J'aime être l'initiateur d'idées, quelqu'un qui créé l'impression de la scène,” explique Simpson à EW.
Dans les storyboards Simpson, Olly est très clairement en train de pleurer pendent que Jon agonise. Dans la version filmée, la performance de O'Connor est plus ambiguë. On ne peut pas vraiment dire si Olly est déchiré par ce qu'il a fait, ou convaincu que tuer Jon était la bonne chose à faire.
→→• Face à son destin
La version filmée de la scène s'arrête un peu plus loin du visage de Jon, afin que les téléspectateurs puissent voir son sang coulant dans la neige. Simpson voulait se rapprocher encore.
“J'aime faire des gros plans sur les visages des personnages, pour montrer leurs émotions sur leurs visages : l'horreur, le choc, ou peu importe ce qu'ils ressentent à ce moment-là. J'aime plonger dans ces choses-là.”
→→• La lumière s'éteint
“Parce qu'il mourrait, et que c'était une sorte de trope de la-lumière-s'éteint-dans-ses-yeux, j'aurais aimé montrer ça,” dit Simpson à propos de la façon dont il a imaginé la scène initialement. “Mais je sais que quand vous démarrez des discussions, les réalisateurs peuvent avoir une version différente à l'esprit, et qu'il y a une raison qui dépend du sentiment qu'il veulent laisser à l'audience. Il y a beaucoup de choses comme ça, qui causent des divergences. Mais la plupart est assez fidèle à ce qu'on voit à l'écran.”
→→Source
vendredi 29 mars 2019
Westeros en mini format : les secrets du générique d'ouverture
→ L'histoire de GOT - les batailles sanglantes, les changements de pouvoir, la montée et la chute des maisons - est dépeinte en miniature et en vitesse accélérée dans sa séquence d'ouverture et dans sa carte en trois dimensions des Sept Royaumes. Avant la huitième et dernière saison de l'épique saga fantastique de HBO, examinons cela de plus près.
La carte a au départ été développée pour le pilote, mais avec l'intention de l'utiliser dans des intermèdes, pour que le public ait bien en tête où se déroulait l'action. “Ça interrompait la narration d'une façon terrible,” confie le designer de ce générique Angus Wall à EW. “Mais on a réalisé qu'il fallait qu'on parle de la géographie de ce monde, de la même façon qu'une légende le ferait dans un livre. C'est donc devenu le générique d'ouverture.”
Le dilemme suivant était de montrer la carte dans son intégralité : le choix de situer la carte sur une sphère était donc assez pragmatique. “On n'a pas à s'inquiéter de ce qu'il y a en dehors de ce monde, parce qu'on sera toujours à l'intérieur de ce monde,” explique Wall. “C'est beaucoup plus simple de s'orienter spatialement si vous voyez où vous allez.” Ou, pour être plus concis : “Les mondes à plat sont chiants.” (Représenté ci-dessus : un concept à plat.)
Et pourtant, l'épique générique de GOT fait partie intégrale de l'évolution de la série. Wall explique avoir voulu que la carte soit interactive — “comme le jeu Risk.” (Très approprié.)
Ainsi, des changements ont été intégrés parallèlement à ce qu'il se déroulait dans la série, l'exemple le plus notable étant la mise à sac de Winterfell, représenté par le château en ruines et dont s'échappe de la fumée. Entre temps, beaucoup de fans ont vivement applaudi lorsque le loup des Stark a retrouvé sa place dans le générique du final de la saison 6, une manifestation triomphante de la défaite de Ramsay Bolton.
Alors que la série progressait, la carte s'agrandissait, rendant le travail de l'équipe de dessinateurs de plus en plus difficile. “Le plus gros débat est toujours de décider de quels détails garder, et de quels détails laisser tomber,” explique Wall. “Aurait-on aimé montrer l'avancée de chaque armée ? Oui. Mais c'est une quantité effroyable de travail de simplement créer différents lieux, et différentes versions de chaque lieux.”
Winterfell et Port-Réal ont été réduits à leurs structures les plus larges ; quelques modifications mineures ont été laissées de côté. Mais alors que l'action s'est condensée, construisant le chemin de l'apogée finale de la série, les designs sont devenus plus complexes. Wall pense que les spectateurs ne s'en rendent même pas compte. (Okay, mais a-t-il seulement rencontré ces fans ?)
“La technologie dont nous nous servons pour créer ce générique a changé si radicalement pendant toutes ces saisons, il y a donc de petites améliorations techniques constantes qui se produisent chaque saisons... La définition s'est tellement améliorée,” révèle-t-il. Pour ce que cela signifie pour la saison 8, les lèvres de Wall restent closes: “J'ai hâte que les gens le découvrent.”
→→Source
Le producteur et scénariste Bryan Cogman revient sur ses épisodes préférés de la série
→→BAELOR (Saison 1, Episode 9) Ecrit par David Benioff & D.B. Weiss. Réalisé par Alan Taylor. Aw, mec. Vous savez tous comment ça finit. L'héritage du Ned Stark de Sean Bean continue à peser lourd dans cette histoire, il y a très peu d'épisodes par la suite où son nom n'est pas mentionné. Alan a dirigé avec brio la tragique exécution de Ned, avec le changement de point de vue entre Ned et ses deux filles. Et dans cette épisode on trouve aussi la première victoire aux Emmy de Peter... la première des trois !
→→FIRE AND BLOOD (Saison 1, Episode 10) Ecrit par David Benioff & D.B. Weiss. Réalisé par Alan Taylor. Des bébés dragons. Ai-je besoin d'en dire plus ?
→→WHAT IS DEAD MAY NEVER DIE (Saison 2, Episode 3) Ecrit par Bryan Cogman. Réalisé par Alik Sakharov. Mon épisode “intrigue de court” préféré. Je suis particulièrement fier de la séquence où Tyrion monte les différents membres du conseil restreint les uns contre les autres, et en découvre un espion. Et j'adore l'hommage qu'Alik a fait à Akira Kurosawa avec les bannières au vent dans la scène du baptême de Theon. Et en plus c'est moi qui ait pu écrire la première scène de Brienne !
→→BLACKWATER (Saison 2, Episode 9) Ecrit par George R.R. Martin. Réalisé par Neil Marshall. Notre première grosse bataille ! Et c'est incroyable. Mais j'adore cet épisode (écrit par notre seigneur et maître George lui-même) pour son intimité et pour la rare occasion qu'il nous donnait de rester dans un seul endroit, et de nous focaliser sur un groupe réunissant moins de personnages. Mec, on a fait vivre l'enfer à l'équipe pendant le tournage de cet épisode. S'ils avaient su... (insère un rire diabolique ici).
→→WALK OF PUNISHMENT (Saison 3, Episode 3) Ecrit et réalisé par David Benioff & D.B. Weiss. Cet épisode est très drôle (le Conseil Restreint joue aux chaises musicales !), très sombre (Jaime se fait couper la main !), et très bizarre (il y a une chanson de rock dans le générique de fin !).
→→AND NOW HIS WATCH IS ENDED (Saison 3, Episode 4) Ecrit par David Benioff & D.B. Weiss. Réalisé par Alex Graves. Cette merveille de mi-saison regroupe la brutale mutinerie au manoir de Craster (RIP Commandant Mormont), la montée de Ramsay Snow comme l'un de nos grands méchants, les origines flippantes de Varys, et la triomphante marche de Dany d'Astapor avec l'armée d'Immaculés à son dos. L'un des meilleurs moments d'Emilia.
→→THE RAINS OF CASTAMERE (Saison 3, Episode 9) Ecrit par David Benioff & D.B. Weiss. Réalisé par David Nutter. Les Noces Pourpres. C'était l'épisode qui a tout changé, pour l'histoire et la vie de la série. Je n'oublierais jamais ce que ça a été de tourner cette scène, plus ou moins en séquences, sur toute une semaine. Michelle Fairley a interprété ces moments finaux et coups de poing en étant 100% engagée dans chaque répétition et dans chaque prise, même quand la caméra n'était pas sur elle.
→→THE LAWS OF GODS AND MEN (Saison 4, Episode 6) Ecrit par Bryan Cogman. Réalisé par Alik Sakharov. Celui du procès de Tyrion. Les drames de cours m'ont obsédé depuis que j'ai mémorisé pratiquement par cœur Witness for the Prosecution de Billy Wilder, et je serais éternellement reconnaissant à David et Dan de m'avoir fait confiance et laissé adapter cette puissante partie des romans de George. Tout comme les Noces Pourpres, nous avons tourné cette séquence sur une semaine, et c'était génial de voir Peter à l'œuvre, modulant avec soin sa performance, avant qu'elle n'explose en ce monologue final et amer.
→→THE MOUNTAIN AND THE VIPER (Saison 4, Episode 8) Ecrit par David Benioff & D.B. Weiss. Réalisé par Alex Graves. Il y a tellement à dire sur Pedro Pascal. Son interprétation d'Oberyn Martell en a fait l'un des personnages les plus dynamiques et mémorable de la séries. C'est celui où sa tête se fait écraser par la Montagne et explose !
→→HARDHOME (Saison 5, Episode 8) Ecrit par David Benioff & D.B. Weiss. Réalisé par Miguel Sapochnik. Vous vous souvenez des Marcheurs Blancs ? Ils sont DE RETOUR. Mais cet épisode est tout aussi puissant dans sa première moitié, avec un sensationnel face-à-face entre Sansa et Theon (deux de mes personnages préférés incarnés par deux de mes acteurs préférés au monde) et le fameux discours de Dany.
→→THE DOOR (Saison 6, Episode 5) Ecrit par David Benioff & D.B. Weiss. Réalisé par Jack Bender. Tiens la porte. Tiens la p- (éclate en sanglots)
→→BATTLE OF THE BASTARDS (Saison 6, Episode 9) Ecrit par David Benioff & D.B. Weiss. Réalisé par Miguel Sapochnik. Kit Harington est une rock star dans cet épisode, qui a, si je peux me permettre, changé les règles du jeu pour notre équipe. Ils sont les meilleurs au monde, et j'ai été gâté pour le reste de ma carrière.
→→THE WINDS OF WINTER (Saison 6, Episode 10) Ecrit par David Benioff & D.B. Weiss. Réalisé par Miguel Sapochnik. Cela pourrait-il être le meilleur épisode de GOT ? Il y a tout : Jon devient Roi du Nord (et on apprends l'identité de ses parents), Cersei fait exploser le Septuaire de Baelor et prend le Trône de Fer, et Dany mets enfin les voiles pour Westeros. Boom ! Un autre tour de force de la part de Miguel Sapochnik... et c'est loin d'être son dernier (insère un rire diabolique ici).
→→THE QUEEN'S JUSTICE (Saison 7, Episode 3) Ecrit par David Benioff & D.B. Weiss. Réalisé par Mark Mylod. Beaucoup des meilleures scènes de GOT sont simplement des personnes qui parlent dans une pièce. Cet épisode a trois blockbusters dans cette veine : Jon et Dany se rencontrent pour la première fois dans la salle du trône de Peyredragon (mon décor préféré de nombreux décors spectaculaires par Deb Riley), Cersei perpétrant une vengeance brutale contre Ellaria dans les cachots, et Lady Olenna (chapeau beau, Dame Diana !) informant Jaime que c'était elle qui a assassiné Joffrey toutes ces années en arrière... juste avant de mourir empoisonnée elle-même.
→→THE SPOILS OF WAR (Saison 7, Episode 4) Ecrit par David Benioff & D.B. Weiss. Réalisé par Matt Shakman. C'est là que ça devient sérieux les gars. Jaime et son cheval charge Dany et son dragon. Et vous ne savez qui vous voulez voir gagner !
→→THE DRAGON AND THE WOLF (Saison 7, Episode 7) Ecrit par David Benioff & D.B. Weiss. Réalisé par Jeremy Podeswa. Un autre final de saison épique. La séquence à Fossedragon (mise en scène avec expertise par Jeremy Podeswa) regroupe plus de nos personnages principaux qu'aucune autre, alors que les différents belligérants se retrouvent pour une tentative de cessez-le-feu face à une invasion de Marcheurs Blancs. Sansa, Arya, et Bran joignent leurs forces pour faire répondre Littlefinger de ses nombreux crimes. Jon et Daenerys finissent par se pécho - non, attends, arrêtes, c'est ton neveu ! Oh, et le Mur est détruit par un dragon zombie.