Saison des récompenses, revue de presse & autres projets...

L'univers de GRRM continue de s'étendre ! 

Sa nouvelle courte, In the Lost Lands, bénéficiera prochainement d'une adaptation pour le grand écran. En chantier depuis plusieurs années, le film va à présent sortir en salles outre-Atlantique en mars prochain, il n'y a pas encore de date française prévue. J'avais publié il y a un bon moment mon avis sur cette nouvelle (ici).

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Suite aux Golden Globes Awards, 

Emma D'Arcy a réalisé un interview avec le Collider, revenant sur la récente saison 2. En voici quelques extraits traduits :

La scène dont iel est le plus fièr.e dans la saison 2 ? J'ai vraiment adorée tout le processus du tournage du premier épisode. J'étais captivé.e par l'idée de Ryan et Sara et des autres scénaristes, qu'elle soit complétement muette, dans cet état de paralysie, tout du long du premier épisode. C'est moins de la fierté, mais j'ai trouvé que c'était uen idée si profonde, que j'étais vraiment reconnaissant.e de cette invitation de réfléchir au deuil. Pas seulement parce que le deuil peut vous éloigner de vous même, et peut créer des comportements qui ne vous ressemblent pas. Le monde semble étranger quand vous êtes dans cet état, mais vous vous sentez aussi un étranger, pour vous même. J'ai donc trouvé que c'était une idée touchante. Quelqu'un m'a dit, que c'est dans ce genre de moments, la mort et le deuil, que le language ne fonctionne plus. Je suppose que c'est en partie culturel, mais surtout au Royaume-Uni, je ne trouve pas que nous sommes très éloquents quand il s'agit de la mort. Quelqu'un qui est incapable de verbaliser me semble donc très prodond.

J'ai aussi adoré tourner ces deux scènes avec Olivia bien sûr, pas seulement parce que ça me faisait incroyablement plaisir de la voir, mais aussi, quand ces deux personnages sont ensemble, il y a tout cet historique dans la pièce également, et vous voyez ces flashs de deux adolescentes. Vous voyez aussi des mères avec ce traumatisme et cette douleur, de la colère, du regret, et tout ça. Quand je vois des gens que je connais depuis longtemps, il y a quelque chose qui fait que vous vous voyez par eux, et certainement, la première fois où Rhaenyra et Alicent se rencontrent dans le Septuaire, il y avait cette expérience étrange de me voir moi et toutes les deux. Ca me semblait absurbde. Je veux dire, Rhaenyra est littéralement déguisée, et j'ai adoré l'absurbdité de cette rencontre. 

La scène de la dispute Daemon/Rhaenyra dans le 2x02. J'adore tourner avec Matt. J'en ai beaucoup parlé, mais ce qui me frappe chez lui, c'est qu'il m'a beaucoup appris sur l'espace, trouver ou faire son espace, pour jouer en tant qu'acteur. Ca a l'air évident, mais parfois je deviens un peu trop passif.ve. Les plateaux de tournage sont chaotiques ; il y a tellement de gens qui travaillent, tous ces gens, leur expertise, leur temps. La dernière chose que je veux, c'est être au milieu, ralentir ou gêner les autres. [...] J'ai vraiment remarqué ça au début de la saison un, quand j'étais encore vert.e, surtout avec l'échelle de cette série, j'ai beaucoup appris de Matt. Il sait quand il faut qu'il prenne de la place, et il le fait si bien. Ca ne gêne personne, mais il sait l'importance du jeu, que ce soit de jetter des flashs d'improvisation qui envoient un éclair soudain de réalité dans une scène que vous tournez depuis 6 heures, ou juste pour une prise, de la jouer différement, ouvre de nouvelles possibilités. [...] Il y a tant de dangers dans cette relation, que c'est important pour nous de se défier d'une façon qui reste sécurisée, mais c'est très excitant. 

J'avais donc très hâte pour cette journée. C'est une longue scène, ce qui est très chouette, et beaucoup des préparations, je voulais me sentir libre, et je voulais donc connaître ces dialogues sur le bout des doigts pour rester flexible pendant la journée. Ensuite on a tourné avec Clare Kilner, qui a tourné cela d'une façon très lâche. Il y avait beaucoup de caméras portées à la main. Il y avait des piliers pour le cadrages, mais on avait de la liberté. On était pas complétement confinés, ça a tout changé. Je me souviens que Matt a demandé des accessoires cassables, comme des poteries, et d'aurtes trucs qui se briseraient sans risquer de blesser personne. Et honnêtement, ça faisait monter l'adrénaline, pour nous nous, c'était comme du sport.

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Cette saison des récompenses réserve un accueil plutôt glacial à House of the Dragon. 

Après une saison 2 très en dessous de la saison 1, la série se voit sans surprise écartée des dernières listes réunissant le meilleur du petit écran. Après avoir raté la nomination de meilleure série dramatique aux Golden Globes et aux Critics Choice Awards, c'est à présent la nomination de meilleur casting qui lui échappe aux Screen Actors Guild Awards ; cependant, pour cette cérémonie, la série décroche quand même 1 nomination, équipe de cascadeurs. Plus étonnant, l'épisode 2x06, 'Smallfolk', est nominé pour la meilleure réalisation dans un épisode fantastique d'une heure aux Art Directors Guild Awards.

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