→→Daenerys est peut-être bien la Mère des Dragons dans Game of Thrones, mais leurs vrais parents sont à Pixomondo, une entreprise d'effets spéciaux localisée en Allemagne. Depuis la saison 2, ce sont eux qui ont créé les apparences de Drogon, Rhaegal, et Viserion. Avant l'arrivée de la huitième et dernière saison, nous revenons sur le processus de création avec le superviseur d'effets visuels de Pixomondo, Sven Martin, qui nous explique comment rendre les dragons réels (pas trop quand même).
→→“On a commencé avec un modèle de base, qu'on voit dans la saison 1 mais avec une approche plus sombre. On a retravaillé le design, on a rajouté des piques, même quand ils sont des bébés. C'était un peu comme tout refaire, mais on a gardé ça crédible pour le public. Ils devraient avoir l'air d'être les mêmes bébés, alors qu'ils ne le sont pas.”
→→“Les écailles sont devenues piquantes et tranchantes. Ils sont censés être mignons, mais mignon d'après un critère de dragon. Ça n'affectait pas seulement la couleur, mais aussi la forme.”
→→“On les a rendu plus sombres, la peau plus brillante. A partir de ce moment, ils se sont développés. Chaque année, on réfléchissait et retravaillait leur design d'après la nouvelle histoire, surtout au début.”
→→“Chaque année avait une spécialité, ce que les dragons pouvaient faire ou comment ils évoluaient.”
→→“Les écailles sont devenues piquantes et tranchantes. Ils sont censés être mignons, mais mignon d'après un critère de dragon. Ça n'affectait pas seulement la couleur, mais aussi la forme.”
→→“On les a rendu plus sombres, la peau plus brillante. A partir de ce moment, ils se sont développés. Chaque année, on réfléchissait et retravaillait leur design d'après la nouvelle histoire, surtout au début.”
→→“Chaque année avait une spécialité, ce que les dragons pouvaient faire ou comment ils évoluaient.”
→→“[Pour qu'ils soient réalistes] on regardait plusieurs éléments. Tout était basé sur le monde animal, parce qu'on ne créé pas juste des créatures fantastiques imaginaires. On voulait les garder réalistes. On les construisait donc depuis l'intérieur vers l'extérieur, en commençant par le squelette, puis en ajoutant les muscles et la peau par dessus.”
→→“Les dragons étaient toujours en contact proche avec les acteurs. Et on filmait à l'extérieur, dans de vrais endroits. Alors tout est réel, et pas supposé être imaginaire. On voulait transférer cette impression. Pour créer les squelettes, on s'est inspirés des chauve-souris et des oiseaux.”
→→“Les dragons étaient toujours en contact proche avec les acteurs. Et on filmait à l'extérieur, dans de vrais endroits. Alors tout est réel, et pas supposé être imaginaire. On voulait transférer cette impression. Pour créer les squelettes, on s'est inspirés des chauve-souris et des oiseaux.”
→→“Dans la saison 3, on a ajouté un nouveau trait aux dragons. Quand ils sont agressifs, et que leur but est de faire office de chiens de garde, ils font ressortir ces piques sur leur cou. Cette idée vient du lézard fruit, qui fait ceci, mais dans un sens opposé.”
→→“On a dû modifier les dragons chaque saison. Chaque nouvelle saison, on parlait du nouveau design avec Joe Bauer [le directeur des effets spéciaux de GOT]. La saison influençait le design. On les refaisait du début.”
→→“On a commencé à modifier leurs proportions, puisqu'on savait qu'ils allaient voler. On a rendu leurs ailes un peu plus grandes. On a changé la poitrine. On a regardé ça sur des squelettes d'oiseaux. Ils ont une poitrine plus large pour qu'il y ait assez d'espace pour les muscles, ce qui pousse les ailes. Ensuite on regardait beaucoup les lézards pour la texture. C'était une référence constante pour nous, parce qu'il existe des centaines de types de lézard. Il est impossible de créer des lézards plus cool que ceux qu'on trouve dans la nature. Tout est là. Il fallait trouver les bonnes références, ce qui était chouette à faire.”
→→“On a dû modifier les dragons chaque saison. Chaque nouvelle saison, on parlait du nouveau design avec Joe Bauer [le directeur des effets spéciaux de GOT]. La saison influençait le design. On les refaisait du début.”
→→“On a commencé à modifier leurs proportions, puisqu'on savait qu'ils allaient voler. On a rendu leurs ailes un peu plus grandes. On a changé la poitrine. On a regardé ça sur des squelettes d'oiseaux. Ils ont une poitrine plus large pour qu'il y ait assez d'espace pour les muscles, ce qui pousse les ailes. Ensuite on regardait beaucoup les lézards pour la texture. C'était une référence constante pour nous, parce qu'il existe des centaines de types de lézard. Il est impossible de créer des lézards plus cool que ceux qu'on trouve dans la nature. Tout est là. Il fallait trouver les bonnes références, ce qui était chouette à faire.”
→→“La première fois que Dany [Emilia Clarke] a grimpé sur le dos d'un dragon, on a du redessiner les piques. Il lui fallait des prises auxquelles s'accrocher. Ce design a encore évolué dans la saison 7 quand il y a eu plusieurs personnes qui sont montées sur le dos de Drogon. On devait faire de la place pour plus de personnes.”
→→“Enfourcher et descendre d'un dragon est piégeur, parce qu'ils sont très larges, et il fallait qu'on trouve un moyen de la faire monter et descendre sans la mettre en danger ni qu'elle se blesse sur une des piques, mais sans qu'elle ait l'air non plus d'être un spécialiste. Elle reste une reine, c'était un défi.”
→→“L'un des points sur lesquels on s'est concentré, c'est le fait que les dragons soient en contact rapprochés avec les acteurs dans des épisodes plus lointains. Dany touche leur peau et leur museau. C'est là que ça doit avoir l'air réaliste. Il faut trouver un équilibre, que le dragon montre de l'émotion, sans qu'ils aient l'air d'être humains. C'était quelque chose, rendre ça évident pour les spectateurs, mais sans les humaniser. C'était constant chaque année, qu'ils restent des animaux.”
→→“Les dragons sont bons pour le business. Je suis hyper reconnaissant d'en avoir fait partie. Quand j'ai commencé la saison 2, je ne savais pas du tout ce qu'était Game of Thrones. Je n'avais pas lu les livres, et je ne savais pas du tout quel type de phénomène ça allait devenir. C'est comme de travailler sur le Seigneur des Anneaux ou Harry Potter. Quand je rencontre des gens, la plupart d'entre eux n'arrivent pas à croire qu'ils parlent à quelqu'un qui créait vraiment des choses aussi iconiques que les dragons.”
→→“Enfourcher et descendre d'un dragon est piégeur, parce qu'ils sont très larges, et il fallait qu'on trouve un moyen de la faire monter et descendre sans la mettre en danger ni qu'elle se blesse sur une des piques, mais sans qu'elle ait l'air non plus d'être un spécialiste. Elle reste une reine, c'était un défi.”
→→“L'un des points sur lesquels on s'est concentré, c'est le fait que les dragons soient en contact rapprochés avec les acteurs dans des épisodes plus lointains. Dany touche leur peau et leur museau. C'est là que ça doit avoir l'air réaliste. Il faut trouver un équilibre, que le dragon montre de l'émotion, sans qu'ils aient l'air d'être humains. C'était quelque chose, rendre ça évident pour les spectateurs, mais sans les humaniser. C'était constant chaque année, qu'ils restent des animaux.”
→→“Les dragons sont bons pour le business. Je suis hyper reconnaissant d'en avoir fait partie. Quand j'ai commencé la saison 2, je ne savais pas du tout ce qu'était Game of Thrones. Je n'avais pas lu les livres, et je ne savais pas du tout quel type de phénomène ça allait devenir. C'est comme de travailler sur le Seigneur des Anneaux ou Harry Potter. Quand je rencontre des gens, la plupart d'entre eux n'arrivent pas à croire qu'ils parlent à quelqu'un qui créait vraiment des choses aussi iconiques que les dragons.”
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