→ → Kit Harington fait la couverture du numéro du mois d'avril du magazine Variety. Look et photos assez simples, mais le résultat est plutôt sympa.
→ →[A propos du 'look' Jon Snow] “Une grande partie de ma vingtaine est moi avec cette apparence. Sur mes photos de mariage j'ai cette apparence. Pendant un moment, vers la fin de GOT, j'avais envie d'être une nouvelle personne, mais j'étais coincé dans cette forme. [Le dernier jour de tournage] j'ai enlevé mon costume, et j'ai eu l'impression qu'on m'arrachait la peau. J'étais très émotif. J'avais l'impression qu'on m'enlevait quelque chose.”
→ →[Son jugement sur ses scènes passées] “En revenant en arrière dans la totalité de GOT, il y aura 70% de mes scènes qui ne me plairont jamais. Je l'accepte. [Dans la saison 8] je sais qui c'est maintenant, et je suis en paix avec cette personne. J'ai l'impression que c'est le plus satisfait que je serais avec mon travail en tant que Jon Snow.”
→ →[La pression de l'attention du public et le fait d'avoir suivi une thérapie] “Quand vous devenez un cliffhanger dans une série à son apogée, l'attention sur vous est terrifiante. Vous avez des gens qui vous hurle dans la rue : 'T'es mort ??' Et en même temps, vous devez garder cette apparence. Tous vos neurones et je suis aussi neuroniques qu'aucun autre acteur, sont en panique avec ce genre d'attention. [...] Ce n'était pas une très bonne période dans ma vie. J'avais l'impression de devoir me sentir comme la personne la plus chanceuse du monde, alors qu'en réalité je me sentais très vulnérable. J'étais dans une période assez incertaine, comme je pense beaucoup de personnes dans la vingtaine. C'est à ce moment que j'ai suivi une thérapie, et que j'ai commencé à parler à quelqu'un. Je me sentais très fragile, et je ne parlais à personne. Je devais me sentir reconnaissant pour ce que j'avais, mais j'étais inquiet de si je pouvais seulement jouer.”
→ →[A propos du 'look' Jon Snow] “Une grande partie de ma vingtaine est moi avec cette apparence. Sur mes photos de mariage j'ai cette apparence. Pendant un moment, vers la fin de GOT, j'avais envie d'être une nouvelle personne, mais j'étais coincé dans cette forme. [Le dernier jour de tournage] j'ai enlevé mon costume, et j'ai eu l'impression qu'on m'arrachait la peau. J'étais très émotif. J'avais l'impression qu'on m'enlevait quelque chose.”
→ →[Son jugement sur ses scènes passées] “En revenant en arrière dans la totalité de GOT, il y aura 70% de mes scènes qui ne me plairont jamais. Je l'accepte. [Dans la saison 8] je sais qui c'est maintenant, et je suis en paix avec cette personne. J'ai l'impression que c'est le plus satisfait que je serais avec mon travail en tant que Jon Snow.”
→ →[La pression de l'attention du public et le fait d'avoir suivi une thérapie] “Quand vous devenez un cliffhanger dans une série à son apogée, l'attention sur vous est terrifiante. Vous avez des gens qui vous hurle dans la rue : 'T'es mort ??' Et en même temps, vous devez garder cette apparence. Tous vos neurones et je suis aussi neuroniques qu'aucun autre acteur, sont en panique avec ce genre d'attention. [...] Ce n'était pas une très bonne période dans ma vie. J'avais l'impression de devoir me sentir comme la personne la plus chanceuse du monde, alors qu'en réalité je me sentais très vulnérable. J'étais dans une période assez incertaine, comme je pense beaucoup de personnes dans la vingtaine. C'est à ce moment que j'ai suivi une thérapie, et que j'ai commencé à parler à quelqu'un. Je me sentais très fragile, et je ne parlais à personne. Je devais me sentir reconnaissant pour ce que j'avais, mais j'étais inquiet de si je pouvais seulement jouer.”
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→ → Les actus 'non-GOT' pourraient presque passer à la trappe avec tout ce qui tombe, bien que les acteurs aient aussi d'autres films qui vont sortir et dont ils font aussi la promo. Iwan Rheon assistait à l'avant-première de son nouveau film, The Dirt, le 18 mars. Aisling Franciosi était présente pour celle de The Nightingale pendant les Australian Screen Forum le 19 mars. Le 25 mars, Jason Momoa était au lancement de Apple TV +, puisqu'il sera bientôt à l'affiche d'une de leur série, See.
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→ → Et encore un ! Nikolaj fait aussi la couverture de Gio Journal, avec un autre nouveau photoshoot, et un autre nouvel interview ! On le voit partout ça fait plaisir :D
→ →[Sa préparation physique pour le rôle] “C'est juste un régime physique. Vous travaillez beaucoup avec l'équipe des cascades et le maître d'armes. A l'époque, j'avais déjà fait du combat à l'épée, alors ça n'était pas inédit pour moi. C'était un moindre mal. Le vrai travail, la partie difficile, était le développement du personnage. Comprendre qui il est, pourquoi il fait ce qu'il fait. L'aspect physique est juste amusant pour moi.”
→ →[Sa surprise sur le succès de la série] “Je ne crois pas que quiconque ait vu ça venir. Je pensais qu'au mieux on aurait un public et qu'on tiendrait quelques saisons avec de la chance, mais jamais ça. A l'époque c'était une série avec des trucs surnaturels, des dragons et d'autres trucs bizarres. Aucune série n'avait eu avant ce genre de succès massif, pas à cette échelle. Alors je pense que tout le monde savait qu'il y avait une audience, mais ensuite ça s'est mélangé, tout le monde en est tombé amoureux. C'était juste une merveilleuse surprise.”
→ →[La sécurité sur le plateau de la saison 8] “C'est monté à un tout autre niveau de sécurité, et les mesures qu'ils ont prises pour garder les gens en dehors. Il y avait des drones, et des scripts électroniques, qui disparaissaient une fois qu'on les avait lu. Vous ne pouviez pas les imprimer. Sur les fiches d'appel, personne n'avait son vrai nom, ce n'était que des noms de codes. C'était ridicule. Mais en même temps, pour certaines raisons, les gens voulaient absolument avoir l'exclusivité, de savoir ce qui allait se passer. Même si je vous le disais très exactement, il y aurait des gens qui ne me croiraient pas, qui diraient que c'est inventé, parce qu'il y a tellement de théories. Une poignée d'entre elles sont correctes, mais je ne peux pas vous dire lesquelles.”
→ →[Les costumes] “Ils étaient importants parce que c'est ce que vous voyez. Vous voyez quelqu'un porter une armure. C'est un look agressif, un look de guerrier. Dans d'autres scènes où j'étais prisonnier, cela informait aussi de ce que ressentait le personnage. [Michele Clapton] est très talentueuse. L'attention aux détails est éblouissante. Quand vous regardez l'échelle à laquelle sont faites les choses, tout est unique pour chaque figurants, et pour chaque acteur principal. Tout ça fait partie du processus de raconter une histoire, et elle le fait si bien. Le vestiaire était comme une grande boutique. Ils inventent toutes ces idées, ces dessins historiques... et ça aide l'acteur à raconter l'histoire du personnage.”
→ →[Sa préparation physique pour le rôle] “C'est juste un régime physique. Vous travaillez beaucoup avec l'équipe des cascades et le maître d'armes. A l'époque, j'avais déjà fait du combat à l'épée, alors ça n'était pas inédit pour moi. C'était un moindre mal. Le vrai travail, la partie difficile, était le développement du personnage. Comprendre qui il est, pourquoi il fait ce qu'il fait. L'aspect physique est juste amusant pour moi.”
→ →[Sa surprise sur le succès de la série] “Je ne crois pas que quiconque ait vu ça venir. Je pensais qu'au mieux on aurait un public et qu'on tiendrait quelques saisons avec de la chance, mais jamais ça. A l'époque c'était une série avec des trucs surnaturels, des dragons et d'autres trucs bizarres. Aucune série n'avait eu avant ce genre de succès massif, pas à cette échelle. Alors je pense que tout le monde savait qu'il y avait une audience, mais ensuite ça s'est mélangé, tout le monde en est tombé amoureux. C'était juste une merveilleuse surprise.”
→ →[La sécurité sur le plateau de la saison 8] “C'est monté à un tout autre niveau de sécurité, et les mesures qu'ils ont prises pour garder les gens en dehors. Il y avait des drones, et des scripts électroniques, qui disparaissaient une fois qu'on les avait lu. Vous ne pouviez pas les imprimer. Sur les fiches d'appel, personne n'avait son vrai nom, ce n'était que des noms de codes. C'était ridicule. Mais en même temps, pour certaines raisons, les gens voulaient absolument avoir l'exclusivité, de savoir ce qui allait se passer. Même si je vous le disais très exactement, il y aurait des gens qui ne me croiraient pas, qui diraient que c'est inventé, parce qu'il y a tellement de théories. Une poignée d'entre elles sont correctes, mais je ne peux pas vous dire lesquelles.”
→ →[Les costumes] “Ils étaient importants parce que c'est ce que vous voyez. Vous voyez quelqu'un porter une armure. C'est un look agressif, un look de guerrier. Dans d'autres scènes où j'étais prisonnier, cela informait aussi de ce que ressentait le personnage. [Michele Clapton] est très talentueuse. L'attention aux détails est éblouissante. Quand vous regardez l'échelle à laquelle sont faites les choses, tout est unique pour chaque figurants, et pour chaque acteur principal. Tout ça fait partie du processus de raconter une histoire, et elle le fait si bien. Le vestiaire était comme une grande boutique. Ils inventent toutes ces idées, ces dessins historiques... et ça aide l'acteur à raconter l'histoire du personnage.”
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→ → Emilia Clarke s'est livrée à un interview assez personnel avec le New York Time : l'actrice est revenue sur les deux attaques dont elle a été victime il y a quelques années, de ses opérations au cerveau et de sa difficile convalescence. Vous pouvez lire son écrit en entier ici, j'en ai traduit une partie ci-dessous. J'ai personnellement eu beaucoup de mal à lire ceci, je ne pouvais pas m'arrêter de pleurer... en revoyant en plus des photos d'Emilia à l'époque, elle avait l'air toute souriante et joyeuse comme d'habitude, la force qu'il faut avoir pour continuer à afficher une apparence positive en traversant quelque chose de ce genre...
→ →→ “Le matin du 11 février 2011, j'ai commencé à sentir une migraine assez douloureuse venir alors que je me préparais dans une salle de gym. J'étais tellement épuisée que j'ai à peine réussi à mettre mes baskets. J'ai commencé l'entraînement, mais rapidement j'ai demandé une pause à mon coach. J'avais l'impression qu'un élastique m'écrasait le cerveau. Presque en rampant, j'ai atteint les vestiaires, les toilettes, et je me suis mise à vomir. La douleur ne faisait qu'empirer. J'ai entendu la voix d'une femme proche, me demandant si j'allais bien. Non, je n'allais pas bien. Elle est venue m'aider, m'a mise en position de sécurité, puis tout est devenu flou et bruyant. Je me rappelle le bruit d'une sirène, d'une ambulance. Les infirmiers disaient que mon pouls était faible. Je vomissais de la bile.
→ →On m'a fait passer un IRM, un scanner au cerveau. Le diagnostic fut rapide et de mauvais augure : une hémorragie méningée, un type mortel d'accident vasculaire cérébral, causé par un saignement dans l'espace entourant le cerveau. J'avais eu un anévrisme, une rupture artérielle. Ce ne serait pas ma dernière opération, et ce ne serait pas la pire. J'avais 24 ans.
→ →Cette première opération était connue comme peu invasive, ce qui signifiait qu'ils n'avait pas ouvert mon crâne. Ils ont à la place utilisé une technique consistant à introduire un cathéter dans une artère fémorale, en entrant à l'entrejambe, et remontant jusqu'au cerveau pour clipper l'anévrisme. L'opération a duré trois heures. Quand je me suis réveillée, la douleur était insupportable. Je ne savais pas où j'étais, je ne voyais rien, il y avait un tube dans ma gorge, je me sentais nauséeuse. J'ai quitté le service de soins intensifs après quatre jours, et on m'a dit que si après deux semaines je n'avais pas de complications majeures, j'avais de bonnes chances de me remettre.
→ →Une nuit, après ce délai crucial, une infirmière m'a réveillée pour une série d'exercices cognitifs, et m'a demandé mon nom. Mon nom complet est Emilia Isobel Euphemia Rose Clarke. Mais je ne parvenais pas à me le rappeler. A la place, des mots insensés sortaient de ma bouche et je suis tombée dans une panique aveugle. Je suis actrice, je dois me souvenir de mes répliques ; et je ne pouvais même pas me rappeler mon nom.
→ →Je souffrais d'aphasie, une conséquence du traumatisme qu'avait subi mon cerveau. Dans mes pires moments, je voulais en finir. Je demandais aux infirmières de me laisser mourir. Mon travail, le rêve de ma vie était axé sur le langage, la communication. Sans ça, j'étais perdue. Au bout d'une semaine, l'aphasie avait disparu. Je pouvais parler, et je connaissais mon nom. Mais j'étais aussi consciente que les personnes dans les lits à côté de moi n'avait pas été aussi chanceuses. Un mois après mon admission, j'ai quitté l'hôpital.
→ →→ “Le matin du 11 février 2011, j'ai commencé à sentir une migraine assez douloureuse venir alors que je me préparais dans une salle de gym. J'étais tellement épuisée que j'ai à peine réussi à mettre mes baskets. J'ai commencé l'entraînement, mais rapidement j'ai demandé une pause à mon coach. J'avais l'impression qu'un élastique m'écrasait le cerveau. Presque en rampant, j'ai atteint les vestiaires, les toilettes, et je me suis mise à vomir. La douleur ne faisait qu'empirer. J'ai entendu la voix d'une femme proche, me demandant si j'allais bien. Non, je n'allais pas bien. Elle est venue m'aider, m'a mise en position de sécurité, puis tout est devenu flou et bruyant. Je me rappelle le bruit d'une sirène, d'une ambulance. Les infirmiers disaient que mon pouls était faible. Je vomissais de la bile.
→ →On m'a fait passer un IRM, un scanner au cerveau. Le diagnostic fut rapide et de mauvais augure : une hémorragie méningée, un type mortel d'accident vasculaire cérébral, causé par un saignement dans l'espace entourant le cerveau. J'avais eu un anévrisme, une rupture artérielle. Ce ne serait pas ma dernière opération, et ce ne serait pas la pire. J'avais 24 ans.
→ →Cette première opération était connue comme peu invasive, ce qui signifiait qu'ils n'avait pas ouvert mon crâne. Ils ont à la place utilisé une technique consistant à introduire un cathéter dans une artère fémorale, en entrant à l'entrejambe, et remontant jusqu'au cerveau pour clipper l'anévrisme. L'opération a duré trois heures. Quand je me suis réveillée, la douleur était insupportable. Je ne savais pas où j'étais, je ne voyais rien, il y avait un tube dans ma gorge, je me sentais nauséeuse. J'ai quitté le service de soins intensifs après quatre jours, et on m'a dit que si après deux semaines je n'avais pas de complications majeures, j'avais de bonnes chances de me remettre.
→ →Une nuit, après ce délai crucial, une infirmière m'a réveillée pour une série d'exercices cognitifs, et m'a demandé mon nom. Mon nom complet est Emilia Isobel Euphemia Rose Clarke. Mais je ne parvenais pas à me le rappeler. A la place, des mots insensés sortaient de ma bouche et je suis tombée dans une panique aveugle. Je suis actrice, je dois me souvenir de mes répliques ; et je ne pouvais même pas me rappeler mon nom.
→ →Je souffrais d'aphasie, une conséquence du traumatisme qu'avait subi mon cerveau. Dans mes pires moments, je voulais en finir. Je demandais aux infirmières de me laisser mourir. Mon travail, le rêve de ma vie était axé sur le langage, la communication. Sans ça, j'étais perdue. Au bout d'une semaine, l'aphasie avait disparu. Je pouvais parler, et je connaissais mon nom. Mais j'étais aussi consciente que les personnes dans les lits à côté de moi n'avait pas été aussi chanceuses. Un mois après mon admission, j'ai quitté l'hôpital.
→ →J'ai repris le cours de ma vie, mais on m'avait diagnostiqué un anévrisme plus petit de l'autre côté du cerveau, qui pourrait se rompre à n'importe quel moment. Les docteurs avaient dit qu'étant petit, il pourrait très bien rester dormant et inoffensif, qu'il faudrait juste le surveiller. Et la récupération n'a pas été instantanée. Je me sentais si souvent tellement fatiguée et faible que je pensais que j'allais mourir. J'avalais de la morphine entre deux interviews, j'avais tout le temps mal, et la fatigue était le pire épuisement que j'ai jamais expérimenté.
→ →Sur le tournage de GOT, je ne manquais jamais une journée de travail, mais c'était vraiment difficile. La saison 2 était la pire. Je pensais chaque jour que j'allais mourir. En 2013, après avoir terminé la saison 3, j'ai obtenu le rôle d'Holly Golightly à Broadway. Alors que j'étais toujours à New York pour la pièce, je passais un scanner cérébral, chose que je devais maintenant faire régulièrement. L'anévrisme de l'autre côté de mon cerveau avait doublé de volume, et le docteur a déclaré qu'il fallait s'en occuper. On m'a promis une opération simple, plus facile que la dernière fois.
→ →Sauf que ça n'a pas été le cas. Je me suis réveillée en hurlant de douleur. La procédure avait échoué. J'avais une hémorragie massive, et cette fois il fallait accéder à mon cerveau à l'ancienne, en m'ouvrant le crâne, et il fallait le faire tout de suite. La convalescence a été encore plus douloureuse que pour ma première opération. J'avais l'air de sortir d'une guerre. Il y avait un tube qui sortait de ma tête, des parties de mon crâne avaient été remplacées par du titane. Maintenant, vous ne pouvez pas voir les cicatrices que j'ai entre le cuir chevelu et les oreilles, mais au début je ne savais pas que ce serait invisible. Et il y avait aussi l'inquiétude constante des pertes cognitives et sensorielles. Concentration ? Mémoire ? Vision périphérique ? Je plaisante aujourd'hui en disant que ça m'a fait perdre mon bon goût pour les hommes, mais évidemment, à l'époque ça n'était pas drôle du tout.
→ →Quelques semaines après cette seconde opération, j'étais au Comic Con de San Diego avec les autres acteurs de la série. Un peu avant qu'on ne commence à répondre aux questions, j'ai eu une horrible migraine. Ce sentiment de peur familier est revenu. Je me suis dit, ça y est, c'est la fin, j'ai trompé la mort deux fois mais cette fois elle vient me chercher. Ma publiciste m'a regardé et m'a demandé ce qui n'allait pas. Je lui ai dit, mais elle a dit qu'un journaliste de MTV attendait. J'ai pensé, si je dois partir, autant que ça soit en direct à la télévision.
→ →Mais j'ai survécu. J'ai survécu à MTV et à beaucoup plus. Les années suivant ma deuxième opération, j'ai guéri au-delà de mes espoirs les plus fous. Je suis maintenant à 100%. En plus de mon travail d'actrice, j'ai décidé de me consacrer à une charité que j'ai aidé à développer au Royaume-Uni et aux Etats-Unis. Ça s'appelle SameYou, et son but est de fournir des traitements pour les personnes en convalescence après des blessures au cerveau et des attaques. Je me sens infiniment reconnaissante, envers ma mère, mon frère, mes médecins et infirmières, mes amis. Chaque jour, mon père, mort d'un cancer en 2016, me manque, et je ne pourrais jamais assez le remercier d'avoir tenu ma main jusqu'à la fin.
→ →Il y a quelque chose de gratifiant, et de chanceux, de voir la fin de Game of Thrones. Je suis tellement heureuse d'être là pour voir la fin de cette histoire, et de ce qui viendra ensuite.”
→ →Sur le tournage de GOT, je ne manquais jamais une journée de travail, mais c'était vraiment difficile. La saison 2 était la pire. Je pensais chaque jour que j'allais mourir. En 2013, après avoir terminé la saison 3, j'ai obtenu le rôle d'Holly Golightly à Broadway. Alors que j'étais toujours à New York pour la pièce, je passais un scanner cérébral, chose que je devais maintenant faire régulièrement. L'anévrisme de l'autre côté de mon cerveau avait doublé de volume, et le docteur a déclaré qu'il fallait s'en occuper. On m'a promis une opération simple, plus facile que la dernière fois.
→ →Sauf que ça n'a pas été le cas. Je me suis réveillée en hurlant de douleur. La procédure avait échoué. J'avais une hémorragie massive, et cette fois il fallait accéder à mon cerveau à l'ancienne, en m'ouvrant le crâne, et il fallait le faire tout de suite. La convalescence a été encore plus douloureuse que pour ma première opération. J'avais l'air de sortir d'une guerre. Il y avait un tube qui sortait de ma tête, des parties de mon crâne avaient été remplacées par du titane. Maintenant, vous ne pouvez pas voir les cicatrices que j'ai entre le cuir chevelu et les oreilles, mais au début je ne savais pas que ce serait invisible. Et il y avait aussi l'inquiétude constante des pertes cognitives et sensorielles. Concentration ? Mémoire ? Vision périphérique ? Je plaisante aujourd'hui en disant que ça m'a fait perdre mon bon goût pour les hommes, mais évidemment, à l'époque ça n'était pas drôle du tout.
→ →Quelques semaines après cette seconde opération, j'étais au Comic Con de San Diego avec les autres acteurs de la série. Un peu avant qu'on ne commence à répondre aux questions, j'ai eu une horrible migraine. Ce sentiment de peur familier est revenu. Je me suis dit, ça y est, c'est la fin, j'ai trompé la mort deux fois mais cette fois elle vient me chercher. Ma publiciste m'a regardé et m'a demandé ce qui n'allait pas. Je lui ai dit, mais elle a dit qu'un journaliste de MTV attendait. J'ai pensé, si je dois partir, autant que ça soit en direct à la télévision.
→ →Mais j'ai survécu. J'ai survécu à MTV et à beaucoup plus. Les années suivant ma deuxième opération, j'ai guéri au-delà de mes espoirs les plus fous. Je suis maintenant à 100%. En plus de mon travail d'actrice, j'ai décidé de me consacrer à une charité que j'ai aidé à développer au Royaume-Uni et aux Etats-Unis. Ça s'appelle SameYou, et son but est de fournir des traitements pour les personnes en convalescence après des blessures au cerveau et des attaques. Je me sens infiniment reconnaissante, envers ma mère, mon frère, mes médecins et infirmières, mes amis. Chaque jour, mon père, mort d'un cancer en 2016, me manque, et je ne pourrais jamais assez le remercier d'avoir tenu ma main jusqu'à la fin.
→ →Il y a quelque chose de gratifiant, et de chanceux, de voir la fin de Game of Thrones. Je suis tellement heureuse d'être là pour voir la fin de cette histoire, et de ce qui viendra ensuite.”
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→ → Richard Madden a participé au Carpool Karaoke en compagnie de son co-star du biopic Rocketman, Taron Egerton. Ils ont donc naturellement interprété quelques tubes d'Elton John tout en traversant les rues de Londres, avec une très bonne alchimie. “On s'embrasse beaucoup dans ce film,” a dit en plaisantant Richard, qui joue le manager et amant d'Elton John, John Reid. Le film sortira fin mai aux Etats-Unis et en Angleterre, et en juin pour la France.
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→ → Encore de la promo pour du 'non GOT' ! Le 28 mars, Sophie Turner participait à la conférence de presse de Dark Phoenix, puis le lendemain à la WonderCon avec ses co-stars. Le même jour à la même convention, il y avait Tom Glynn Carney, pour la promo d'un autre film avec Nicholas Hoult : Tolkien !
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→ → La saison des photoshoots se poursuit, cette fois avec Maisie Williams qui fait la couverture de l'édition printanière de S/ magazine ! C'est un nouveau shoot qui pour ma part me plait énormément, j'aime bien l'ambiance un peu cirque, et je suis toujours aussi fan des cheveux roses de Maisie ! Découvrez aussi quelques extraits de l'interview de la demoiselle pour le magazine :
→ →[A propos de la saison finale de GOT] “Cette saison était, dans son intégralité, très, très émotionnelle. Quand est venu mon tour de tourner ma dernière scène, j'avais déjà regardé beaucoup de personnes boucler leurs parties, j'avais vu toutes les larmes, et j'avais entendu tous les discours d'adieux. C'était juste une très belle journée, et une très géniale scène finale pour moi. Cela semblait le bon moment pour dire au revoir à Arya.”
→ →[Sur ses co-stars de la série] “Le calibre d'acteurs avec lesquels j'ai pu travailler sur la série a vraiment été très haut. Ce n'est pas tous les jours que vous pouvez travailler avec des acteurs comme ça, et ils m'ont entouré dès mon plus jeune âge. Ça a vraiment été bénéfique pour moi. Tout ce que je fais et apprends, c'est par le fait de regarder les autres.”
→ →[Sur son lien spécial avec Lena Headey] “Lena m'a toujours traitée comme une jeune adulte. Même quand j'étais une enfant, elle ne m'a jamais traitée comme telle, elle m'a tout simplement toujours respectée.”
→ →[Sur Daisie, dont le but est de combattre le népotisme dans l'art et le divertissement] “Il y a une énorme injustice dans cette industrie, c'est très dur d'y mettre un terme. Il y a tellement de personnes qui sont à leur plus haut niveau, qui sortent sûrement d'une université très chère, ou qui ont des parents qui ont réussi. Je pense vraiment que c'est quelque chose qui peut aider les gens. On a vraiment mis tout notre cœur et toute notre âme dans la compagnie.”
→ →[A propos de la saison finale de GOT] “Cette saison était, dans son intégralité, très, très émotionnelle. Quand est venu mon tour de tourner ma dernière scène, j'avais déjà regardé beaucoup de personnes boucler leurs parties, j'avais vu toutes les larmes, et j'avais entendu tous les discours d'adieux. C'était juste une très belle journée, et une très géniale scène finale pour moi. Cela semblait le bon moment pour dire au revoir à Arya.”
→ →[Sur ses co-stars de la série] “Le calibre d'acteurs avec lesquels j'ai pu travailler sur la série a vraiment été très haut. Ce n'est pas tous les jours que vous pouvez travailler avec des acteurs comme ça, et ils m'ont entouré dès mon plus jeune âge. Ça a vraiment été bénéfique pour moi. Tout ce que je fais et apprends, c'est par le fait de regarder les autres.”
→ →[Sur son lien spécial avec Lena Headey] “Lena m'a toujours traitée comme une jeune adulte. Même quand j'étais une enfant, elle ne m'a jamais traitée comme telle, elle m'a tout simplement toujours respectée.”
→ →[Sur Daisie, dont le but est de combattre le népotisme dans l'art et le divertissement] “Il y a une énorme injustice dans cette industrie, c'est très dur d'y mettre un terme. Il y a tellement de personnes qui sont à leur plus haut niveau, qui sortent sûrement d'une université très chère, ou qui ont des parents qui ont réussi. Je pense vraiment que c'est quelque chose qui peut aider les gens. On a vraiment mis tout notre cœur et toute notre âme dans la compagnie.”
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