→ →“Je ne m'inquiète pas de rendre mes personnages attachants ou sympathiques (J'ai eu ma dose avec la télévision). Ce qui m'intéresse c'est de les rendre réels et humains. Si je peux créer un personnage en trois dimensions, certains lecteurs l'aimeront, d'autres non, et c'est très bien. C'est comme ça que les vrais personnes réagissent à d'autres vraies personnes dans le monde réel après tout. Regardez toutes les opinions différentes qu'on peut lire à propos d'un politicien ou d'un acteur. Si TOUT LE MONDE aime un personnage, ou le déteste, ça veut sûrement dire qu'il est fait en carton. Alors je vais laisser mes lecteurs décider de qui ils admirent, de qui ils détestent, de qui ils ont pitié, etc. Le fait que des personnages comme Sansa, Catelyn, Jaime, et Theon provoquent une telle variété de réactions suggère que j'ai réussi.” So Spake Martin
→ →“La bataille entre le bien et le mal est un thème légitime dans la fantaisie, ou dans n'importe quelle fiction d'ailleurs, mais dans la vraie vie cette bataille a lieu dans le cœur d'un individu. Trop d'auteurs de fantaisie à notre époque choisissent la solution facile en externalisant le conflit, et les protagonistes héroïques n'ont alors plus qu'à battre les méchants sous-fifres pour sauver la journée. Et vous pouvez reconnaître les méchants sous-fifres parce qu'ils sont forcément moches et habillés en noir. Dans la vraie vie, l'aspect le plus difficile de la bataille du bien contre le mal est de déterminer qu'est-ce qui est bien et qu'est-ce qui est mal.” Infinity Plus
→ →“J'ai toujours trouvé les personnages gris plus intéressants que ceux qui sont complètement blanc ou noir. Je n'ai pas de problème avec la façon dont Tolkien a créé Sauron, mais de bien des façons le Seigneur des Anneaux a ouvert la voie à d'horribles clichés. Je ne voulais pas écrire une autre version de la bataille des gentils contre les méchants, où l'antagoniste s'appelle le Roi Fétide, ou le Seigneur Démon, ou le Prince Pourri, et où ses sous-fifres sont des entités sous-humaines esclaves habillés tout en noir (j'ai vêtu ma Garde de Nuit, qui sont grosso-modo les gentils, tout en noir pour briser cette trope ennuyeuse). Avant de livrer cette bataille du bien contre le mal, vous avez besoin de déterminer ce qui est bien et ce qui est mal, cela n'est pas toujours aussi facile que ce que certains auteurs voudraient vous faire croire.” Outland Interview
→ →“Stan Lee a un jour écrit qu'avec de grands pouvoirs viennent de grandes responsabilités. Le credo de spider-man pose les bases de l'univers de tous les super-héros, incluant le notre. Mais Lord Acton a écrit que le pouvoir corromps, et que le pouvoir absolu corromps tout le reste. La tension entre deux vérités pose les bases du drame. Mes héros sont des rêveurs, ces hommes et femmes qui ont essayé de faire du monde un endroit meilleur que ce qu'ils ont trouvé, avec de petites ou grandes actions. Certains ont réussi, d'autres non, la plupart ont eu des résultats mitigés... mais c'est l'effort qui est héroïque, d'après moi. Gagnez, perdez, j'admire ceux qui mènent les bonnes batailles.” Pat's Fantasy
→ →“J'aime les personnages gris. Pendant trop longtemps la fantaisie a été focalisée sur des héros et des méchants très stéréotypés. Alors que quand je regarde autour de moi, je ne vois pas de héros parfaits et immaculés, et de méchants très sombres : je vois des êtres humains dont beaucoup ont des défauts et la possibilité de faire à la fois le bien et le mal. Tout dépens des choix qu'ils feront à des moments décisifs de leurs vies, à des moments de stress et de conflits émotionnels.” Reuters
→ →“Comme l'a dit Faulkner, nous avons tous en nous la capacité de faire le bien et le mal, d'aimer et de haïr. Je voulais écrire ce genre de personnages complexes dans une histoire fantastique, au lieu de juste avoir tous les gentils qui se rassemblent pour combattre les méchants.” Collider
→ →“En tant qu'auteur, je ne crois pas vraiment au traditionnel et cliché tout est bien qui finit bien, où tous les problèmes sont résolus, le gentil gagne et le méchant perds. Dans la vraie vie et dans l'histoire on voit ça très rarement, et personnellement je ne trouve pas cela aussi satisfaisant émotionnellement parlant qu'une fin douce-amère.” Guadalajara International Book Fair
→ →“Un thème familier dans beaucoup d'histoires de fantaisie est le conflit entre le bien et le mal. Les méchants sont souvent des Seigneurs Ténébreux, qui ont pour serviteurs des bossus démoniaques et des hordes de subalternes déformés tout en noir. Et les héros sont nobles, courageux, chastes, et très beaux à regarder. Oui, Tolkien a fait quelque chose de glorieux et immense avec ça, mais dans les mains d'auteurs moins talentueux, et bien... disons simplement que ces sortes d'histoires ne m'intéressent plus. Ce sont les personnages gris qui m'intéressent le plus. Je préfère écrire et lire à leurs sujets.” Bernard Corwnell
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