Nouveautés du cast au 28 avril 2025

Pedro Pascal et Bella Ramsey en couverture d'Entertainment Weekly 

Ceux qui ont joué au jeu The Last of Us savaient que ce moment allait arriver, et ce moment est arrivé lors de la diffusion de l'épisode 2 de la saison 2, dimanche 20 avril : Joel, incarné par Pedro, est battu à mort avec un club de golf par Abby (Kaitlyn Dever), la fille d'un des médecin qu'il a tué dans le final de la saison 1 pour sauver Ellie, incarnée par Bella, sous les yeux impuissants de cette dernière. Quelques heures après la diffusion de cet épisode choc, Entertainment Weekly a dévoilé sa dernière édition, mettant en vedette les trois protagonistes de cette scène qui va tout changer pour la série. 

Pedro savait ce qu'il adviendrait de son personnage quand il a accepté ce rôle : "Ce n'est pas comme s'ils avaient dit 'hey, on te tuera au début de la saison 2', mais il a toujours été clair que la série resterait fidèle au jeu d'une façon spécifique ; il était juste question de comment et quand." Le destin de Joel est plutôt amusant pour l'acteur, dont les personnages sont morts dans GOT, Buffy, The Equalizer, Kingsman, Gladiator... "On me tue beaucoup, j'aime bien mourrir." 

 

L'épisode en question a nécessité un mois et demi de tournage, mais la séquence de la mort de Joel a été tournée au début du mois de mars 2024 pendant 2 jours à Kamloops au Canada, au milieu de conditions météos si extrêmes que l'équipe a été retardée. Ce jour-là, Pedro n'a rien remarqué de spécial sur l'ambiance du plateau, jusqu'à ce qu'il quitte sa loge avec son look final de "pulpe sanglante", comprennant une blessure à l'oeil gauche et des taches de sang partout sur son corps. "Je n'ai jamais vécu quelque chose comme ça, où j'arrive maquillé sur le plateau et que je tue l'ambiance quand les autres me voient. Cette sorte de choc et de coeur brisé... c'était bizarre pour moi, d'être celui qui en était à l'origine. C'est la version extrême de 'j'ai quelque chose sur le visage ?' Je voyais ce deuil qui prennait place dans les yeux de tout le monde."

Pour ce qui est de Bella, l'acteurice explique comment la mort de Joel va affecter la relation d'Ellie et Dina, qui avaient commencé à se rapprocher : "Elles sont en quelques sortes liées par ce traumatisme, mais il y a aussi une sorte de rancoeur. Je pense qu'il y avait de la jalousie. Dina a peu être avec lui, elle a pu passer ce dernier jour avec lui, et pour Ellie c'est beaucoup de culpabilité et de regret. C'était juste une petite chose, que j'ai pris après, surtout quand elles en parlent pour la première fois." Découvrir cette scène pour la première fois a provoqué beaucoup d'émotions pour Bella : "Je n'avais jamais pleuré en lisant quelque chose avant ça, mais j'ai eu une réaction tellement guturale. On a incarné cette dynamique, Pedro et moi, pendant un an, et c'est devenu une relation père/fille en quelque sorte. Et de savoir que ce serait la dernière fois que Pedro et moi travaillerions ensemble."

 

Pedro aura quelques autres scènes dans la suite de la série dans des flashbachs ; il a encore du mal à réaliser que c'est fini pour lui : "Je suis en plein déni. Je le réalise de plus en plus, alors que je vieillis, je suis en plein déni quand quelque chose se termine. Je sais que je suis lié pour toujours à ceux qui ont pris part à cette expérience, mais que ce ne sera plus jamais en jouant Joel dans The Last of Us. Et non, je ne passe pas beaucoup de temps à y penser, parce que ça me rend triste." Pedro est cependant très fier à l'idée de voir Bella prendre les rennes de la série : "Bella n'a jamais été mon enfant, mais il y a évidemment une dynamique filiale entre Joel et Ellie. Je ressentais cette fierté, en voyant qu'iel prennait cette position de leadership." Sur ce rôle de visage de la série qu'iel assumera désormais tout.e seul.e, Bella confie que "C'est certain, c'était plus lourd. J'ai ressenti le poids de cette responsabilité, et pas juste d'être le personnage principal. C'est plus en terme de quantités de travail, d'être sur le plateau tous les jours. J'avais l'impression de tout porter sur mon dos parfois, ce qui bien sûr n'est pas vrai. Tellement de gens y participent. Avec l'histoire qui devient tellement sombre cette saison, ça me semblait plus loud, mais j'étais soutenu.e tout du long."

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Bella Ramsey pour The Guardian

Des semaines bien chargées s'annoncent pour l'acteurice, avec la suite de la promo de la saison 2 de The Last of Us, mais aussi car à présent, iel est le seul visage de la série, suite à la disparition de Pedro Pascal.

Appréhender la série avec moins de pression : "Avec la diffusion de la saison 2, j'ai réalisé qu'il y avait une grosse part qui échappait à mon contrôle - mais il y a aussi une grosse partie sur laquelle j'ai le contrôle. Je prends toujours le métro ; je continue à me promener en ville. Ma vie de tous les jours n'a pas changé. Je sors en jogging, avec un t-shirt sale et déchiré. Je suis en déni. Ou alors je ne réalise pas et continue de faire comme si rien ne s'était passé."

Avoir désactivé ses réseaux sociaux en s'inspirant de Jesse Eisenberg - avec qui iel a bossé sur Resistance - et Kit Harington : "Ce sont les deux acteurs que j'ai trouvé être les personnes les plus cool à avoir foulé la terre, et ni l'un ni l'autre n'avait de réseaux sociaux. Je me souviens qu'ils étaient tellement normaux, drôle et intéressants. Ils étaient célèbres parce qu'ils étaient doués pour quelque chose, pas parce qu'ils étaient des célébrités. Ils ne se poussaient jamais là dessus pour se rendre plus connus."

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Bella Ramsey en couverture pour The Hollywood Reporter

Autre interview de Bella, cette fois pour l'édition éco-responsable du THR, pour évoquer une nouvelle fois la tragique fin de Joel Miller dans le deuxième épisode de la saison 2 de The Last of Us.

Sa clause 'green rider' dans son contrat, qui demande à ce que les plateaux de tournage mettent en place des mesures d'économie d'énergie - véhicules électriques, réduire les déchets... "Ca prend en compte tous les départements, et les producteurs doivent adhérer à certaines choses, comme les acteurs. Les deux partis doivent prendre leurs responsabilités tout au long du tournage. Faire des choix durables sur un tournage devrait être intégrés dans la texture même de la production, parce que ce n'est pas si compliqué."

Son entraînement physique intense pour cette nouvelle saison : "C'était tellement cool de se sentir... capable. Mais je suis devenu.e fixé.e sur l'apparence d'Ellie dans les jeux, sa stature et les muscles de ses bras. Je ne ressemblais pas à ça, ce n'est pas ma morphologie. J'en ai parlé à Craig, il n'a jamais placé cette attente sur moi. Il voulait que j'ai l'air fort.e et que je me sente fort.e, et c'est comme ça que je me tenais, ma posture, ma confiance. C'était un défit pour moi."

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Tournée d’avant-premières...

Le 14 avril, Nathalie Emmanuel et Steve Toussaint se rendaient à l'avant-première de Sinner - un ptit film de vampires que j'ai absolument adoré, franchement à voir - à Londres. Le 18 avril, Pedro Pascal était au Japon pour un événement Star Wars. Le 22 avril, Nathalie et Pedro étaient présents à l'avant-première de Londres de Thunderbolts.

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Bella Ramsey interviewé.e par Kit Harington pour Interview

Les anciens co-stars se sont retrouvés le temps d'un entretien pour le magazine pour la suite de la promo de la saison 2 de The Last of Us, se rappelant l'époque de Game of Thrones, et discutant aussi de la toxicité des réseaux sociaux.

La dernière fois qu'ils se sont vus

Kit : J'essayais de me souvenir de la dernière fois où je t'ai vu.e.

Bella : J'avais 14 ans quand on a fait la dernière saison de Game of Thrones, et maintenant j'ai 21 ans, alors ça fait longtemps.

Kit : Mais entre temps je t'ai vu.e ? Il me semble que oui.

Bella : Je crois que tu m'as vu.e quand tu étais dans un taxi. Je marchais dans la rue, et tu as sorti ta tête de la fenêtre et tu as crié “Bella !” J'étais terrifié.e, mais ensuite j'ai vu que c'était toi, et c'était trop chou.

 

La fois où Kit a oublié ses répliques 

Kit : Tu apportais une confiance et une clarté assez inhabituelles pour un.e si jeune acteurice. Je n'avais pas le sentiment de travailler avec un.e enfant, mais avec un.e acteurice vétéran.

Bella : Je me souviens que je ne me sentais pas comme un.e enfant, mais maintenant je vois les ados de 11 ans et je me rends compte de combien ils sont petits, alors ça me semble bizarre de me dire que j'étais été aussi petit.e et aussi jeune, parce que je ne me sentais pas si petit.e. Je ne sais pas si tu t'en souviens, mais je me souviens très bien, et maintenant je me sens coupable, que pendant [leur première scène ensemble] je te soufflais tes répliques.

Kit : Oui !

Bella : Maintenant je me dis, “Oh bon sang, c'était atroce.” Mais à l'époque mes intentions étaient vraiment innocentes, “Kit a du mal avec sa réplique et je la connais, alors je vais la lui souffler.”

Kit : Je me souviens que tu m'avais aidé, et c'était humiliant. [Rires] Mais ouais, merci pour ça. J'ai probablement choisi d'oublier ça.

Écrire leurs propres projets

Bella : J'ai écrit un film qui est plus ou moins prêt à être tourné maintenant. Je pense qu'il avance plutôt bien.

Kit : Tu aurais un rôle pour un type barbu de 38 ans ? 

Bella : En fait, peut-être bien que oui. Il me faudrait un papa.

Kit : Oh, je fais partie de cette catégorie maintenant. 

Bella : [Rires]. Mais tu n'es pas assez vieux. Tu pourrais faire le père d'un.e ado de 14 ans ?

Kit : Ca fait peur, mais oui. Envoi moi [le scénario], d'accord ?

Bella : Je te garderai en tête.

Kit : C'est cool que tu écrives. Je trouve ça génial.

Bella : Tu l'as déjà fait ? 

Kit : Tu sais quoi ? Je viens d'écrire et de réaliser mon premier court-métrage [Psychopomp, images bts ci-dessous].

Bella : C'est cool.

Kit : Je suis quelqu'un qui a du mal à tenir en place, et parfois je me demande pourquoi j'ai choisi d'être acteur, quand on reste assis à attendre pendant de longues périodes. Mais en tant que réalisateur, tu es toujours en train de répondre à des questions, à courir de partout, à faire des trucs.

 

Les réseaux sociaux 

Bella : Je voulais te parler de quelque chose, je me souviens que tu n'avais pas de réseaux sociaux, et je t'admirais pour cela, je trouvais que tu étais la personne la plus cool qui ait jamais foulé la terre. Je me disais, “Je ne veux pas de réseaux sociaux, parce que Kit n'en a pas.” Mais ensuite j'ai dû créer des profils car des gens créaient de faux profils en prétendant être moi quand j'avais 12 ans, et ils postaient des trucs faux. Mais à présent, j'ai désactivé mes profils Instagram et Twitter. Je suis à ce stade où je n'en ai plus besoin. Les gens sauront qu'un faux profil prétendant être moi n'est pas moi.

Kit : Quand les as-tu désactivé ? 

Bella : Il y a quelques semaines, et ce n'était rien de dramatique. Rien n'est vraiment arrivé. J'n étais juste lassé.e, et ça me faisait plus de mal que de bien. C'était génial. 

Kit : Je suis fier de toi. J'ai WhatsApp pour envoyer des messages à mes amis et c'est tout. Je crois que tu as tout dit en disant que ça fait plus de mal que de bien. J'ai toujours eu le sentiment que ce serait désastreux pour moi. Avec mon type de personnalité, ce serait une addiction pour moi. C'est la chose la plus sage que j'ai jamais faite, et j'en ai fait des conneries dans ma vie. 

Bella : Et bien, c'était inspirant pour moi. 

Kit : Tant mieux. Répandons le message.

Bella : Oui.

Kit : C'est ce double standard. On dit que ça nous aidera à communiquer plus souvent avec les gens, et je crois que c'est le cas. Je pense que ça nous ouvre à des gens bizarres et des trucs qu'on attendait pas, mais ça n'aide pas vraiment à communiquer. On n'est pas faits pour communiquer avec plus d'une centaine de personnes.

Bella : Exactement. Toute communication est une transaction. Un j'aime, un commentaire, une réaction à une story. J'y suis devenu.e très dépendant.e. J'en perdais le sommeil. Je ne pouvais pas avoir TikTok sur mon téléphone, car il y a eu une nuit où j'y suis littéralement resté.e jusqu'au lever du soleil. Mon type de personnalité est très vulnérable à la montée de dopamine que ça donne. C'était vraiment mauvais.

Kit : La dopamine, c'est un truc dont on se retrouve à court ; c'est une drogue qui quitte notre système. Je crois que la façon la plus rapide de perdre notre capacité de la produire naturellement est d'avoir des trucs comme les réseaux sociaux. Bien joué. Je suis heureux de me dire que j'ai joué un petit rôle dans ce choix.

Bella : C'est totalement le cas.

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