→→Longtemps avant que quiconque ait des raisons de douter de son innocence, la question de sélectionner un parti convenable pour Rhaenyra avait préoccupé le roi Viserys et son conseil. De grands seigneurs et de glorieux chevaliers tournaient autour d'elle comme des papillons autour de la flamme, rivalisant pour ses faveurs. Quand Rhaenyra visita le Trident en 112, les fils de lord Bracken et de lord Nerbosc se battirent en duel à son sujet, et un fils cadet de la maison Frey eut l'audace de demander ouvertement sa main (on l'appela Frey le Sot, par la suite). Dans l'Ouest, ser Jason Lannister et son jumeau, ser Tyland, rivalisèrent pour elle durant un banquet à Castral Roc. Les fils de lord Tully de Vivesaigues, lord Tyrell de Hautjardin, lord du Rouvre de Vieux Rouvre et lord Tarly de Corcolline firent leur cour à la princesse, de même que le fils aîné de la Main, ser Harwin Fort. Brise-Os, comme on l'appelait, était héritier d'Harrenhal et réputé être l'homme le plus vigoureux des Sept Couronnes. Viserys parla même de marier Rhaenyra au prince de Dorne, comme d'un moyen d'amener Dorne dans le royaume.
→→Le meilleur choix, s'accordèrent finalement à penser le roi et le conseil restreint, serait le cousin de Rhaenyra, Laenor Velaryon. Bien que le Grand Conseil de 101 ait délibéré contre ses prétentions au trône, le jeune Velaryon restait un descendant du Vieux Roi lui-même. Une telle alliance unirait et renforcerait la lignée royale et rendrait au Trône de Fer l'amitié du Serpent de Mer, et sa puissante flotte.
→→On éleva une seule objection : Laenor Velaryon avait désormais dix-neuf ans mais n'avait jamais manifesté d'intérêt pour les femmes. En fait, il s'entourait de séduisants écuyers de son âge et on assurait qu'il préférait leur compagnie. Mais le Grand Mestre Mellos balaya d'emblée cette inquiétude : “Eh bien, quoi ? demanda-t-il. Je n'aime pas le poisson, mais quand on m'en sert, j'en mange.” Ainsi le mariage fut-il décidé.
→→Le roi et le conseil avaient toutefois négligé de consulter la princesse, et Rhaenyra se montra digne fille de son père, avec des idées personnelles sur celui qu'elle devait épouser. La princesse connaissait tant et plus Laenor Velaryon et ne souhaitait pas devenir son épouse. “Mon demi-frère serait plus à son goût,” assura-t-elle au roi. Et bien que Sa Grâce ait tenté de la raisonner, l'ait priée, houspillée et traitée d'ingrate, aucune de ses paroles ne réussit à la fléchir... jusqu'à ce que le roi aborde la question de la succession. Ce que fait un roi, il peut le défaire, fit observer Viserys. Soit elle se mariait comme on le lui ordonnait, soit il nommerait son demi-frère Aegon son héritier, plutôt qu'elle. Devant cet argument, l'entêtement de la princesse prit fin. Septon Eustace conte qu'elle tomba aux genoux de son père et implora son pardon. Champignon prétend qu'elle lui cracha au visage. Mais tous deux s'accordent à dire qu'elle consentit au mariage. Fire & Blood, Les héritiers du dragon - une affaire de succession
→→Le meilleur choix, s'accordèrent finalement à penser le roi et le conseil restreint, serait le cousin de Rhaenyra, Laenor Velaryon. Bien que le Grand Conseil de 101 ait délibéré contre ses prétentions au trône, le jeune Velaryon restait un descendant du Vieux Roi lui-même. Une telle alliance unirait et renforcerait la lignée royale et rendrait au Trône de Fer l'amitié du Serpent de Mer, et sa puissante flotte.
→→On éleva une seule objection : Laenor Velaryon avait désormais dix-neuf ans mais n'avait jamais manifesté d'intérêt pour les femmes. En fait, il s'entourait de séduisants écuyers de son âge et on assurait qu'il préférait leur compagnie. Mais le Grand Mestre Mellos balaya d'emblée cette inquiétude : “Eh bien, quoi ? demanda-t-il. Je n'aime pas le poisson, mais quand on m'en sert, j'en mange.” Ainsi le mariage fut-il décidé.
→→Le roi et le conseil avaient toutefois négligé de consulter la princesse, et Rhaenyra se montra digne fille de son père, avec des idées personnelles sur celui qu'elle devait épouser. La princesse connaissait tant et plus Laenor Velaryon et ne souhaitait pas devenir son épouse. “Mon demi-frère serait plus à son goût,” assura-t-elle au roi. Et bien que Sa Grâce ait tenté de la raisonner, l'ait priée, houspillée et traitée d'ingrate, aucune de ses paroles ne réussit à la fléchir... jusqu'à ce que le roi aborde la question de la succession. Ce que fait un roi, il peut le défaire, fit observer Viserys. Soit elle se mariait comme on le lui ordonnait, soit il nommerait son demi-frère Aegon son héritier, plutôt qu'elle. Devant cet argument, l'entêtement de la princesse prit fin. Septon Eustace conte qu'elle tomba aux genoux de son père et implora son pardon. Champignon prétend qu'elle lui cracha au visage. Mais tous deux s'accordent à dire qu'elle consentit au mariage. Fire & Blood, Les héritiers du dragon - une affaire de succession
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