→→Viserys était un homme de paix et, durant ces années, Port-Réal connut un défilé incessant de banquets et de tournois, où baladins et chanteurs saluaient la naissance de chaque nouvelle altesse princière Targaryen. La reine Alicent se montra rapidement aussi fertile qu'elle était jolie. En 107, elle donna au roi un fils en bonne santé, nommé Aegon, d'après le Conquérant. Deux ans plus tard, ce fut une fille qu'elle donna au roi, Helaena ; en 110, un autre fils, Aemond, dont on rapportait qu'il avait la moitié de la taille de son frère aîné, mais deux fois sa férocité.
→→Pourtant, la princesse Rhaenyra continuait à siéger au pied du trône de fer quand son père tenait audience et Sa Grâce commença également à l'amener à quelques réunions du conseil restreint. Si nombre de seigneurs et de chevaliers quêtaient sa faveur, la princesse n'avait d'yeux que pour ser Criston Cole, le jeune champion de la Garde Royale, son compagnon constant. “Ser Criston protège la princesse de ses ennemis, mais qui protège la princesse de ser Criston ?” s'enquit un jour la reine Alicent, à la cour. L'amitié entre Sa Grâce et sa belle-fille s'était révélée brève, car autant Rhaenyra qu'Alicent aspiraient à être la première dame du royaume... et bien que la reine ait donné au roi, non pas un, mais deux héritiers mâles, Viserys n'avait pas levé le petit doigt pour modifier l'ordre de succession. La princesse de Peyredragon demeurait son héritière présomptive, et la moitié de seigneurs de Westeros tenus par serment de défendre ses droits. Ceux qui demandaient : “Et qu'en est-il de la décision du Grand Conseil de 101 ?”, constataient qu'il restait sourd à leurs paroles. En ce qui concernait le roi Viserys, la décision avait été prise ; Sa Grâce ne souhaitait pas reconsidérer le sujet.
→→Cependant, les questions subsistaient, dont celles que posait la reine Alicent n'étaient pas les moindres. Le plus farouche de ses soutiens était son père, ser Otto Hightower, Main du Roi. Poussé trop loin sur le sujet, en 109, Viserys retira à ser Otto la chaîne de sa charge et nomma à sa place le taciturne sire d'Harrenhal, Lyonel Fort. “Cette Main-là ne me harcèlera pas,” proclama Sa Grâce. Fire & Blood, Les héritiers du dragon - une affaire de succession
→→Pourtant, la princesse Rhaenyra continuait à siéger au pied du trône de fer quand son père tenait audience et Sa Grâce commença également à l'amener à quelques réunions du conseil restreint. Si nombre de seigneurs et de chevaliers quêtaient sa faveur, la princesse n'avait d'yeux que pour ser Criston Cole, le jeune champion de la Garde Royale, son compagnon constant. “Ser Criston protège la princesse de ses ennemis, mais qui protège la princesse de ser Criston ?” s'enquit un jour la reine Alicent, à la cour. L'amitié entre Sa Grâce et sa belle-fille s'était révélée brève, car autant Rhaenyra qu'Alicent aspiraient à être la première dame du royaume... et bien que la reine ait donné au roi, non pas un, mais deux héritiers mâles, Viserys n'avait pas levé le petit doigt pour modifier l'ordre de succession. La princesse de Peyredragon demeurait son héritière présomptive, et la moitié de seigneurs de Westeros tenus par serment de défendre ses droits. Ceux qui demandaient : “Et qu'en est-il de la décision du Grand Conseil de 101 ?”, constataient qu'il restait sourd à leurs paroles. En ce qui concernait le roi Viserys, la décision avait été prise ; Sa Grâce ne souhaitait pas reconsidérer le sujet.
→→Cependant, les questions subsistaient, dont celles que posait la reine Alicent n'étaient pas les moindres. Le plus farouche de ses soutiens était son père, ser Otto Hightower, Main du Roi. Poussé trop loin sur le sujet, en 109, Viserys retira à ser Otto la chaîne de sa charge et nomma à sa place le taciturne sire d'Harrenhal, Lyonel Fort. “Cette Main-là ne me harcèlera pas,” proclama Sa Grâce. Fire & Blood, Les héritiers du dragon - une affaire de succession
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