__Un vieil adage dit que les blonds s'amusent plus. Et si vous comptez monter sur des dragons, poignarder les gens dans le dos (au sens propre et figuré), faire des massacres à coup de flammes comme 's'amuser', alors vous pouvez certainement appliquer cet adage à la famille blonde platine des Targaryen. Dans Game of Thrones, ils avaient presque tous disparu, en dehors de la guerrière montante Daenerys et de son trio de petits (puis pas si petits que ça) chalumeaux volants. Retour en arrière de quelques centaines d'années dans l'histoire de Westeros : les Targaryen étaient au summum de leur puissance, avec le Trône de Fer, des dragons, et la conduite de toutes sortes d'ingérences à travers les Set Royaumes. Mais alors, comment et pourquoi tout s'est effondré ? Nous sommes sur le point de le découvrir dans House of the Dragon, la série successeuse enflammée de la plus grosse série de tous les temps. La Chanson de la Glace et du Feu est terminée. La Danse des Dragons est sur le point de commencer.
__ Ce mois-ci, Empire retourne à Westeros pour un aperçu de la nouvelle saga sanglante de Thrones - une série avec encore plus de manœuvres politiques, des trahisons familiales encore plus cruelles, et encore plus de dragons. Beaucoup plus de dragons. Dans ce numéro, nous découvrons un tout nouvel âge de cet univers violent et fantastique, où une guerre civile qui couve déchire la plus puissante des familles - et nous découvrons comment ses protagonistes gèrent la tâche inévitable de créer un nouveau Thrones, et de nouvelles surprises.
___ Un tout autre animal
__ Il y a de nombreuses raisons pour lesquelles Game of Thrones est devenue la plus grosse série de tous les temps. On y trouvait toute une galerie de personnages dont les têtes semblaient toujours sur le point d'être coupées. On y trouvait un univers riche et fantastique crédible. Et, surtout dans ses dernières saisons, on y trouvait d'incroyables spectacles - des batailles sanglantes, des attaques de dragons, des affrontements avec des zombies de glace. C'était un fantasy épique autour d'un thriller politique. De bien des façons, House of the Dragon offre les choses que le public adorait déjà. Il y a des coups de poignards dans le dos, de la politique, et des bêtes ailées. Mais, prenant place dans une autre période du royaume fantastique de George R.R. Martin, et avec l'imprévisible famille Targaryen prête à chuter de son piédestal, House of the Dragon introduit sa propre histoire sombre.
__ “House of the Dragon est fondamentalement un tout autre animal,” explique Emma D'Arcy, qui joue la version adulte de la princesse Rhaenyra Targaryen - la fille du roi en service, Viserys Ier, incarné par Paddy Considine. D'Arcy (qui utilise les pronoms iel/ils) promet des jeux d'esprits dans le Donjon Rouge encore plus tordus. “Je pense qu'on serait naïf d'essayer d'imiter ou reproduire Game of Thrones,” explique-t-iel. “Je pense que ce qui les distingue, et que j'adore dans cette saison, est que c'est vraiment centré autour de la famille. C'est domestique, psychologique, interpersonnel, familial.”
__ Olivia Cooke - qui incarne l'amie d'enfance de Rhaenyra, Alicent Hightower, un rôle clé de cette dynamique interpersonnelle et familiale, ayant grandi à la cour de Port Réal - est d'accord. “Ca semble plus centré sur une famille étendue, plutôt que plusieurs familles,” explique-t-elle. “C'est plus nucléaire que l'autre série, mais tout autant intense, avec toutes les choses qui nous plaisaient dans Game of Thrones.”
__Ce qu'on y retrouvera, ce sera des endroits familiers - mais pas comme vous vous en souvenez. D'abord, le Trône de Fer est bien plus grand (ça veut dire plus d'épées), plus proche de la version décrite dans les romans de George R.R. Martin. Ca parle d'un sens de prospérité de Westeros qui a été assez affaiblie lors de l'époque troublée qu'on voit dans Thrones. “C'est une période de décadence et d'influence,” précise le showrunner Ryan Condal. “C'est pourquoi le Trône de Fer est beaucoup plus grand. Cette histoire en particulier voit les Targaryen à l'apogée de leur fortune et de leur pouvoir. Je trouve que c'est une histoire fascinante à raconter.”
__ Il y a de nombreuses raisons pour lesquelles Game of Thrones est devenue la plus grosse série de tous les temps. On y trouvait toute une galerie de personnages dont les têtes semblaient toujours sur le point d'être coupées. On y trouvait un univers riche et fantastique crédible. Et, surtout dans ses dernières saisons, on y trouvait d'incroyables spectacles - des batailles sanglantes, des attaques de dragons, des affrontements avec des zombies de glace. C'était un fantasy épique autour d'un thriller politique. De bien des façons, House of the Dragon offre les choses que le public adorait déjà. Il y a des coups de poignards dans le dos, de la politique, et des bêtes ailées. Mais, prenant place dans une autre période du royaume fantastique de George R.R. Martin, et avec l'imprévisible famille Targaryen prête à chuter de son piédestal, House of the Dragon introduit sa propre histoire sombre.
__ “House of the Dragon est fondamentalement un tout autre animal,” explique Emma D'Arcy, qui joue la version adulte de la princesse Rhaenyra Targaryen - la fille du roi en service, Viserys Ier, incarné par Paddy Considine. D'Arcy (qui utilise les pronoms iel/ils) promet des jeux d'esprits dans le Donjon Rouge encore plus tordus. “Je pense qu'on serait naïf d'essayer d'imiter ou reproduire Game of Thrones,” explique-t-iel. “Je pense que ce qui les distingue, et que j'adore dans cette saison, est que c'est vraiment centré autour de la famille. C'est domestique, psychologique, interpersonnel, familial.”
__ Olivia Cooke - qui incarne l'amie d'enfance de Rhaenyra, Alicent Hightower, un rôle clé de cette dynamique interpersonnelle et familiale, ayant grandi à la cour de Port Réal - est d'accord. “Ca semble plus centré sur une famille étendue, plutôt que plusieurs familles,” explique-t-elle. “C'est plus nucléaire que l'autre série, mais tout autant intense, avec toutes les choses qui nous plaisaient dans Game of Thrones.”
__Ce qu'on y retrouvera, ce sera des endroits familiers - mais pas comme vous vous en souvenez. D'abord, le Trône de Fer est bien plus grand (ça veut dire plus d'épées), plus proche de la version décrite dans les romans de George R.R. Martin. Ca parle d'un sens de prospérité de Westeros qui a été assez affaiblie lors de l'époque troublée qu'on voit dans Thrones. “C'est une période de décadence et d'influence,” précise le showrunner Ryan Condal. “C'est pourquoi le Trône de Fer est beaucoup plus grand. Cette histoire en particulier voit les Targaryen à l'apogée de leur fortune et de leur pouvoir. Je trouve que c'est une histoire fascinante à raconter.”
___ Daemon Targaryen : ici présent pour foutre la merde
__ Game of Thrones avait son lot de bâtards - il y a même eu une bataille entre deux d'entre eux. Du pétulant Joffrey Baratheon, en passant par le sadique Ramsay Bolton et le zombie démoniaque le Roi de la Nuit, Westeros a prouvé être un royaume hébergeant plus de méchants que d'héros. Quelque part entre les deux, il y avait Daenerys Targaryen - qui était sympathique pour le public alors qu'elle gagnait en pouvoir, avant de devenir un tyran en puissance au moment de son arrivée sur le continent. Si vous croyiez avoir compris de quoi était capable un Targaryen avec des comptes à régler, attendez un peu : House of the Dragon en a encore.
__ S'il y en a bien un sur lequel il faut garder un œil, c'est Daemon Targaryen - incarné par Matt Smith -, le frère cadet du roi Viserys. “Daemon est là pour foutre le chaos et la merde parce que, tout simplement, ça l'amuse,” dit Smith à Empire, parlant également d'un conflit entre le roi, Daemon, et Otto Hightower, la main du Roi. “Daemon et Otto se détestent,” explique Smith. “Ils se volent dans les plumes, ils se piquent. Et au milieu il y a Paddy, qui joue Viserys. Ils veulent tous les deux son attention et son amour.”
__ Bien que Rhys Ifans applaudisse Otto pour son intelligence - il le décrit comme “une créature politique de haut niveau, une ceinture noire en affaires d'état, un pragmatique et un manipulateur,” - il se présente comme un ennemi redoutable pour Daemon. Il est “la kryptonite du roi,” précise Ifans. “Daemon est volatile, violent et impulsif. Toute influence qu'il aurait sur le roi est néfaste pour le status quo.”
__ Game of Thrones avait son lot de bâtards - il y a même eu une bataille entre deux d'entre eux. Du pétulant Joffrey Baratheon, en passant par le sadique Ramsay Bolton et le zombie démoniaque le Roi de la Nuit, Westeros a prouvé être un royaume hébergeant plus de méchants que d'héros. Quelque part entre les deux, il y avait Daenerys Targaryen - qui était sympathique pour le public alors qu'elle gagnait en pouvoir, avant de devenir un tyran en puissance au moment de son arrivée sur le continent. Si vous croyiez avoir compris de quoi était capable un Targaryen avec des comptes à régler, attendez un peu : House of the Dragon en a encore.
__ S'il y en a bien un sur lequel il faut garder un œil, c'est Daemon Targaryen - incarné par Matt Smith -, le frère cadet du roi Viserys. “Daemon est là pour foutre le chaos et la merde parce que, tout simplement, ça l'amuse,” dit Smith à Empire, parlant également d'un conflit entre le roi, Daemon, et Otto Hightower, la main du Roi. “Daemon et Otto se détestent,” explique Smith. “Ils se volent dans les plumes, ils se piquent. Et au milieu il y a Paddy, qui joue Viserys. Ils veulent tous les deux son attention et son amour.”
__ Bien que Rhys Ifans applaudisse Otto pour son intelligence - il le décrit comme “une créature politique de haut niveau, une ceinture noire en affaires d'état, un pragmatique et un manipulateur,” - il se présente comme un ennemi redoutable pour Daemon. Il est “la kryptonite du roi,” précise Ifans. “Daemon est volatile, violent et impulsif. Toute influence qu'il aurait sur le roi est néfaste pour le status quo.”
___ Les cloches : toujours controversé, mais un thème qu'on retrouve ici
__ Pendant huit saisons, les fans de Game of Thrones voulaient voir un Targaryen prendre Port Réal ; et quand ce moment est enfin venu, cela s'est avéré plus explosif que ce à quoi beaucoup s'attendaient. Parce que, bien que Daenerys ait été pendant une grande partie de la série un personnage favoris du public, elle n'a pas tardé à devenir tyrannique en revenant à Westeros. Dans l'un des épisodes les plus clivants de la série, The Bells, elle réduit Port-Réal en cendres avec son dragon Drogon, brûlant ses habitants vivants, tandis que son armée saccage et viole.
__ Pour certains, ce développement a été une pilule difficile à avaler. Mais ce n'était pas totalement inattendu, puisque les Targaryen ont une longue histoire de folie et de grandeur qui se côtoient, une notion qui sera explorée plus avant dans House of the Dragon. “Daenerys a ramené cette idée que, si vous êtes la seule personne au monde avec la bombe atomique, vous pouvez soit être une force pacifique, soit être un tyran,” détaille Condal. “La limite entre les deux est très fine. C'est vraiment quelque chose que cette série va explorer.”
__ Pour le co-showrunner Miguel Sapochnik - qui a réalisé The Bells - les réactions divisées et les retours négatifs concernant la descente de Daenerys n'a pas eu d'incidence sur leur approche de cette série : ils ne joueront pas la sécurité, pas plus qu'il n'y aura de fin facile. “La vie, ça ne se passe jamais comme vous le voulez !” dit-il à Empire. “Je pense qu'on voulait éviter de faire attention à ça.” Condal est d'accord. “Ca n'a pas du tout eu d'influence. Je pense que, en tant que créateur, quand vous commencez à être sur la défensive, vous vous coupez l'herbe sous le pied. On serait chanceux, si on avait des fans aussi nombreux et passionnés qui débâtaient sur notre série ! Je pense qu'en soi, c'est un signe de succès.”
__ Pendant huit saisons, les fans de Game of Thrones voulaient voir un Targaryen prendre Port Réal ; et quand ce moment est enfin venu, cela s'est avéré plus explosif que ce à quoi beaucoup s'attendaient. Parce que, bien que Daenerys ait été pendant une grande partie de la série un personnage favoris du public, elle n'a pas tardé à devenir tyrannique en revenant à Westeros. Dans l'un des épisodes les plus clivants de la série, The Bells, elle réduit Port-Réal en cendres avec son dragon Drogon, brûlant ses habitants vivants, tandis que son armée saccage et viole.
__ Pour certains, ce développement a été une pilule difficile à avaler. Mais ce n'était pas totalement inattendu, puisque les Targaryen ont une longue histoire de folie et de grandeur qui se côtoient, une notion qui sera explorée plus avant dans House of the Dragon. “Daenerys a ramené cette idée que, si vous êtes la seule personne au monde avec la bombe atomique, vous pouvez soit être une force pacifique, soit être un tyran,” détaille Condal. “La limite entre les deux est très fine. C'est vraiment quelque chose que cette série va explorer.”
__ Pour le co-showrunner Miguel Sapochnik - qui a réalisé The Bells - les réactions divisées et les retours négatifs concernant la descente de Daenerys n'a pas eu d'incidence sur leur approche de cette série : ils ne joueront pas la sécurité, pas plus qu'il n'y aura de fin facile. “La vie, ça ne se passe jamais comme vous le voulez !” dit-il à Empire. “Je pense qu'on voulait éviter de faire attention à ça.” Condal est d'accord. “Ca n'a pas du tout eu d'influence. Je pense que, en tant que créateur, quand vous commencez à être sur la défensive, vous vous coupez l'herbe sous le pied. On serait chanceux, si on avait des fans aussi nombreux et passionnés qui débâtaient sur notre série ! Je pense qu'en soi, c'est un signe de succès.”
___ La perception des femmes dans un système patriarcal
__ L'une des forces de Game of Thrones, c'était toutes ses femmes en trois dimensions que le public adorait ou adorait détester : des guerrières, des stratèges, des intellectuelles. House of the Dragon met en lumière deux personnages féminins complexes au centre de son histoire. Il y a d'abord Rhaenyra, la seule enfant vivante du roi Viserys et son héritière controversée pour le trône. Et ensuite il y a Alicent Hightower, l'amie d'enfance de Rhaenyra, et la fille de la main du Roi. Faire de ce duo le cœur de cette histoire était le catalyseur pour Sapochnik.
__ Centrer la série autour de Rhaenyra et Alicent est une idée qui est venue d'Alexis Raben - l'épouse de Sapochnik, qui travaille aussi dans sa compagnie de production et a un petit rôle dans le prequel. “Une fois, elle a dit 'Ce serait tellement plus intéressant si ça parlait des deux personnages féminins principaux, plutôt que des personnages masculins,'” se souvient Sapochnik. “'Si vous vous centriez vraiment sur la perception des femmes par la patriarchie, et le fait qu'ils préféreraient s'auto-détruire plutôt que de voir une femme sur le trône.' Ce n'était pas un angle que j'avais abordé auparavant. Je crois que ça a également rendu cette série plus contemporaine.” Bien qu'elles soient amies au début de la série, les conflits du royaume les placent aux extrêmes opposés d'un spectre idéologique de la structure patriarcale dans laquelle elles sont piégées. “On s'est dit, et si Alicent soutenait Trump, tandis que Rhaenyra était anarchique ?”
__ Les similitudes et différences entre Rhaenyra et Alicent, et les frictions entre elles, a été un facteur déterminant pour Emma D'Arcy. “Elles grandissent dans la même cour d'école, la cour royale,” explique-t-iel. “Mais Alicent est plus douée pour se conformer aux attentes de la cour, tandis que Rhaenyra vibre au feu des vieilles idéologies des Targaryen. C'est comme un allié en elle, et elle doit apprendre à éteindre ce feu ou à lui faire confiance. Elle est entourée par un chemin de cendres.”
__ L'une des forces de Game of Thrones, c'était toutes ses femmes en trois dimensions que le public adorait ou adorait détester : des guerrières, des stratèges, des intellectuelles. House of the Dragon met en lumière deux personnages féminins complexes au centre de son histoire. Il y a d'abord Rhaenyra, la seule enfant vivante du roi Viserys et son héritière controversée pour le trône. Et ensuite il y a Alicent Hightower, l'amie d'enfance de Rhaenyra, et la fille de la main du Roi. Faire de ce duo le cœur de cette histoire était le catalyseur pour Sapochnik.
__ Centrer la série autour de Rhaenyra et Alicent est une idée qui est venue d'Alexis Raben - l'épouse de Sapochnik, qui travaille aussi dans sa compagnie de production et a un petit rôle dans le prequel. “Une fois, elle a dit 'Ce serait tellement plus intéressant si ça parlait des deux personnages féminins principaux, plutôt que des personnages masculins,'” se souvient Sapochnik. “'Si vous vous centriez vraiment sur la perception des femmes par la patriarchie, et le fait qu'ils préféreraient s'auto-détruire plutôt que de voir une femme sur le trône.' Ce n'était pas un angle que j'avais abordé auparavant. Je crois que ça a également rendu cette série plus contemporaine.” Bien qu'elles soient amies au début de la série, les conflits du royaume les placent aux extrêmes opposés d'un spectre idéologique de la structure patriarcale dans laquelle elles sont piégées. “On s'est dit, et si Alicent soutenait Trump, tandis que Rhaenyra était anarchique ?”
__ Les similitudes et différences entre Rhaenyra et Alicent, et les frictions entre elles, a été un facteur déterminant pour Emma D'Arcy. “Elles grandissent dans la même cour d'école, la cour royale,” explique-t-iel. “Mais Alicent est plus douée pour se conformer aux attentes de la cour, tandis que Rhaenyra vibre au feu des vieilles idéologies des Targaryen. C'est comme un allié en elle, et elle doit apprendre à éteindre ce feu ou à lui faire confiance. Elle est entourée par un chemin de cendres.”
___ Chaque dragon a sa propre personnalité
__ S'il y a bien une chose que vous attendez d'un prequel de Game of Thrones intitulé House of the Dragon, c'est plusieurs des ces monstres écailleux. Dans Thrones, les dragons étaient presque passés au statut de mythe, Daenerys ramenant à la vie Drogon, Rhaegal et Viserion longtemps après que ces bêtes remarquables se soient éteintes. L'action autour des dragons a donné lieu à certains des moments les plus mémorables de la série, alors apprendre qu'il y aura un total de 17 de ces cracheurs de feu dans le nouveau spinoff, dont neuf que nous découvrirons dans la première saison (confirmé par Sapochnik), est de la musique à nos oreilles.
__ Le plus dur pour Sapochnik et son équipe en créant ces créatures au tempérament brûlant ? Trouver leur apparence. “J'ai un bouquin avec des centaines de concepts artistiques,” révèle-t-il. “La première chose à faire, c'est de ne pas refaire Drogon. Alors j'ai mis au point une théorie, qu'il y avait trois sortes de dragons, d'après leur crâne. On a imaginé plein de trucs. Mais au final, on revenait à Drogon,” rit-il. “Il y a quelque chose chez Drogon. C'est comme le Millennium Falcon.” Bien que les bêtes aient fini par être assez familières, elles ne sont pas identiques. “Chaque nouveau dragon a sa propre personnalité. C'est la dernière étape de l'animation - on attribue des traits personnel de caractère à chaque dragon,” explique Sapochnik. “Il y en a un qui a une patte folle ; une autre est similaire à un aigle, parce qu'elle est un peu névrosée ; une autre est une vieille mamie grincheuse.”
__ Pour les Targaryen, comme nous l'avons vu avec Daenerys, le lien qu'ils partagent avec leur dragon est incroyablement important, et intuitif. “Il y a une symbiose entre le dragon et son cavalier,” explique Matt Smith. “Il faut y parvenir dès le plus jeune âge, et c'est une expérience dangereuse de tenter d'en dompter un. [Note de la webmiss : voir le pauvre Quentyn Martell] Pour faire une analogie, on peut comparer avec Avatar.” Pour les acteurs de House of the Dragon, créant un lien avec leur dragon mécanique était beaucoup plus drôle. “On avait un genre de robot animatronique, contrôlé par un appareil que le réalisateur peut utiliser pour planifier chaque tracé de vol,” se rappelle Emma D'Arcy. “Honnêtement, après ma première journée sur ce truc, je me suis dit que chaque membre de la production devrait pouvoir essayer ça, avec des créneaux horaires. Le plus dur dans mon jeu, ça a été de ne pas sourire, parce que je ne peux pas dire assez fort comme c'est génial.”
__ S'il y a bien une chose que vous attendez d'un prequel de Game of Thrones intitulé House of the Dragon, c'est plusieurs des ces monstres écailleux. Dans Thrones, les dragons étaient presque passés au statut de mythe, Daenerys ramenant à la vie Drogon, Rhaegal et Viserion longtemps après que ces bêtes remarquables se soient éteintes. L'action autour des dragons a donné lieu à certains des moments les plus mémorables de la série, alors apprendre qu'il y aura un total de 17 de ces cracheurs de feu dans le nouveau spinoff, dont neuf que nous découvrirons dans la première saison (confirmé par Sapochnik), est de la musique à nos oreilles.
__ Le plus dur pour Sapochnik et son équipe en créant ces créatures au tempérament brûlant ? Trouver leur apparence. “J'ai un bouquin avec des centaines de concepts artistiques,” révèle-t-il. “La première chose à faire, c'est de ne pas refaire Drogon. Alors j'ai mis au point une théorie, qu'il y avait trois sortes de dragons, d'après leur crâne. On a imaginé plein de trucs. Mais au final, on revenait à Drogon,” rit-il. “Il y a quelque chose chez Drogon. C'est comme le Millennium Falcon.” Bien que les bêtes aient fini par être assez familières, elles ne sont pas identiques. “Chaque nouveau dragon a sa propre personnalité. C'est la dernière étape de l'animation - on attribue des traits personnel de caractère à chaque dragon,” explique Sapochnik. “Il y en a un qui a une patte folle ; une autre est similaire à un aigle, parce qu'elle est un peu névrosée ; une autre est une vieille mamie grincheuse.”
__ Pour les Targaryen, comme nous l'avons vu avec Daenerys, le lien qu'ils partagent avec leur dragon est incroyablement important, et intuitif. “Il y a une symbiose entre le dragon et son cavalier,” explique Matt Smith. “Il faut y parvenir dès le plus jeune âge, et c'est une expérience dangereuse de tenter d'en dompter un. [Note de la webmiss : voir le pauvre Quentyn Martell] Pour faire une analogie, on peut comparer avec Avatar.” Pour les acteurs de House of the Dragon, créant un lien avec leur dragon mécanique était beaucoup plus drôle. “On avait un genre de robot animatronique, contrôlé par un appareil que le réalisateur peut utiliser pour planifier chaque tracé de vol,” se rappelle Emma D'Arcy. “Honnêtement, après ma première journée sur ce truc, je me suis dit que chaque membre de la production devrait pouvoir essayer ça, avec des créneaux horaires. Le plus dur dans mon jeu, ça a été de ne pas sourire, parce que je ne peux pas dire assez fort comme c'est génial.”
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