→→Aiguille étincela lorsqu'elle la tira du fourreau. Polliver avait au moins su la maintenir en bel et bon état. Elle se posa de biais, en posture de danseur d'eau, sans même y réfléchir. Des feuilles mortes crissèrent sous ses pieds. Preste comme un serpent, songea-t-elle. Souple comme une soie d'été.
→→Les yeux de Sandor s'ouvrirent. “Tu te rappelles où est le cœur ?” demanda-t-il dans un souffle rauque.
→→Elle s'immobilisa, littéralement pétrifiée. “Je... Je ne faisais que...
→→- Mens pas, gronda-t-il. Horreur des menteurs. Horreur encore plus des entourloupes à dégonflés. Vas-y, fais-le.” Voyant qu'elle ne bougeait pas, il reprit : “J'ai tué ton garçon boucher. Je l'ai presque coupé en deux, et ça m'a fait rigoler, après.” Il émit un bruit bizarre, et elle eut besoin d'un moment pour comprendre qu'il sanglotait. “Et le petit oiseau, ta mignonnette de frangine, je me trouvais là, dans mon manteau blanc, quand on l'a rossée, et j'ai laissé faire. Sa putain de chanson, jamais de la vie qu'elle me l'a donnée, c'est moi qui la lui ai prise. Et j'avais envie de la prendre, elle aussi. J'aurais dû. J'aurais dû la baiser à mort et lui arracher le cœur avant de la laisser pour ce putain de nain.” Un spasme de douleur lui convulsa la face. “Tu veux quoi ? me forcer à te conjurer, salope ? Fais-le ! Offre-le-moi, le coup de grâce..., venge-le, ton petit Michaël...
→→- Mycah.” Elle prit du champ. “Vous ne méritez pas le coup de grâce.”
→→Le Limier la regarda seller Pétoche avec des yeux flamboyants de fièvre. Pas une fois il n'essaya de se lever pour la retenir. Mais, lorsqu'elle eut le pied à l'étrier, il dit : “Un loup véritable achèverait un animal blessé.”
→→Peut-être que des loups véritables vous trouveront, lui riposta-t-elle a parte. Peut-être qu'ils vous sentiront, au coucher du soleil. Alors, il apprendrait ce qu'ils leur font, aux chiens, les loups. “Vous n'auriez pas dû m'assommer à coups de hache, dit-elle. Vous auriez dû sauver ma mère.” Elle tourna bride et le quitta sans un seul regard en arrière. A Storm of Swords, Arya XIII
→→Les yeux de Sandor s'ouvrirent. “Tu te rappelles où est le cœur ?” demanda-t-il dans un souffle rauque.
→→Elle s'immobilisa, littéralement pétrifiée. “Je... Je ne faisais que...
→→- Mens pas, gronda-t-il. Horreur des menteurs. Horreur encore plus des entourloupes à dégonflés. Vas-y, fais-le.” Voyant qu'elle ne bougeait pas, il reprit : “J'ai tué ton garçon boucher. Je l'ai presque coupé en deux, et ça m'a fait rigoler, après.” Il émit un bruit bizarre, et elle eut besoin d'un moment pour comprendre qu'il sanglotait. “Et le petit oiseau, ta mignonnette de frangine, je me trouvais là, dans mon manteau blanc, quand on l'a rossée, et j'ai laissé faire. Sa putain de chanson, jamais de la vie qu'elle me l'a donnée, c'est moi qui la lui ai prise. Et j'avais envie de la prendre, elle aussi. J'aurais dû. J'aurais dû la baiser à mort et lui arracher le cœur avant de la laisser pour ce putain de nain.” Un spasme de douleur lui convulsa la face. “Tu veux quoi ? me forcer à te conjurer, salope ? Fais-le ! Offre-le-moi, le coup de grâce..., venge-le, ton petit Michaël...
→→- Mycah.” Elle prit du champ. “Vous ne méritez pas le coup de grâce.”
→→Le Limier la regarda seller Pétoche avec des yeux flamboyants de fièvre. Pas une fois il n'essaya de se lever pour la retenir. Mais, lorsqu'elle eut le pied à l'étrier, il dit : “Un loup véritable achèverait un animal blessé.”
→→Peut-être que des loups véritables vous trouveront, lui riposta-t-elle a parte. Peut-être qu'ils vous sentiront, au coucher du soleil. Alors, il apprendrait ce qu'ils leur font, aux chiens, les loups. “Vous n'auriez pas dû m'assommer à coups de hache, dit-elle. Vous auriez dû sauver ma mère.” Elle tourna bride et le quitta sans un seul regard en arrière. A Storm of Swords, Arya XIII
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