___“Les mauvaises histoires d'horreur se concentrent sur les six différentes façons de tuer un vampire, et les descriptions graphiques de comment les rats ont mangé les parties génitales de Billy. Les bonnes histoires d'horreur abordent des thèmes plus importants. L'espoir et le désespoir. L'amour et la haine, la luxure et la jalousie. L'amitié, l'adolescence, la sexualité, la colère, la solitude, l'aliénation et la psychose, le courage et la lâcheté, l'esprit et le corps humain et l'esprit sous l'influence du stress et de l'agonie, le cœur humain en conflit avec lui-même. Les bonnes histoires d'horreur nous forcent à regarder notre reflet tordu dans de sombres miroirs déformants, où nous pouvons apercevoir des choses qui nous dérangent, des choses qu'on ne veut pas vraiment voir. L'horreur regarde dans les ténèbres de l'âme humaine, dans les peurs et les haines qui résident en chacun de nous.
___Mais il n'y a pas de ténèbres sans lumière, et l'horreur n'a aucun sens sans beauté. Les meilleures histoires d'horreur sont des histoires d'abord et de l'horreur ensuite, et peu importe à quel point elles nous effraient, elles font également bien plus que cela. Il y a en elles de la place aussi bien pour les cris que pour les rires, pour le triomphe et la tendresse aussi bien que pour la tragédie. Elles se concentrent non seulement sur la peur, mais aussi sur la vie, dans toutes ses infinies variétés, avec amour et mort et naissance et espoir et luxure et transcendance, avec toute la gamme d'expériences et d'émotions qui font de nous des humains. Leurs personnages sont des personnes, des êtres qui s'attardent dans notre imagination, des personnes comme il y en a autour de nous, des personnes qui existent pour être plus que les victimes d'un sanglant massacre dans le chapitre quatre. Les meilleures histoires d'horreur nous racontent des vérités.” Dreamsongs, Volume I
___Mais il n'y a pas de ténèbres sans lumière, et l'horreur n'a aucun sens sans beauté. Les meilleures histoires d'horreur sont des histoires d'abord et de l'horreur ensuite, et peu importe à quel point elles nous effraient, elles font également bien plus que cela. Il y a en elles de la place aussi bien pour les cris que pour les rires, pour le triomphe et la tendresse aussi bien que pour la tragédie. Elles se concentrent non seulement sur la peur, mais aussi sur la vie, dans toutes ses infinies variétés, avec amour et mort et naissance et espoir et luxure et transcendance, avec toute la gamme d'expériences et d'émotions qui font de nous des humains. Leurs personnages sont des personnes, des êtres qui s'attardent dans notre imagination, des personnes comme il y en a autour de nous, des personnes qui existent pour être plus que les victimes d'un sanglant massacre dans le chapitre quatre. Les meilleures histoires d'horreur nous racontent des vérités.” Dreamsongs, Volume I
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