→→Pour célébrer la fin des années 2010, la Must List d'Entertainment Weekly revient sur le meilleur de la pop culture cette décennie, qui a changé le cinéma, la télévision, la musique, et plus encore. Aujourd'hui, nous revisitons l'épisode de Game of Thrones qui a changé l'épique à la télévision.
→→Quand David Benioff et Dan Weiss ont présenté Game of Thrones à HBO en 2006, ils ont fait aux représentants de la chaîne une promesse qu'ils ne tiendraient pas : qu'ils ne prévoyaient pas pour leur série basée sur les romans de George R.R. Martin de batailles trop chères.
→→Dix ans plus tard, alors que Game of Thrones était devenue la plus grosse sensation télévision mondiale du 21e siècle, la saison 6 dévoilait “The Battle of the Bastards,” un épisode qui n'était pas seulement une énorme production, mais également un monumental exploit dans un récit dramatique.
→→Il y avait des séquences d'action à couper le souffle, centrées sur le champ de bataille, que les critiques ont complimenté pour leur focalisation sur les personnages et leur cohérence. Il y avait des moments plus calmes et émotionnels, comme lorsque Ser Davos (Liam Cunningham) découvre le jouet de Shireen (Kerry Ingram) au milieu des cendres de son bûcher. Et il y a eu des conclusions très satisfaisantes, comme lorsque le pire méchant de la série, Ramsay Bolton (Iwan Rheon), recevait enfin ce qu'il méritait aux mains de Sansa Stark (Sophie Turner). L'épisode a été récompensé de sept Emmy Awards, dont meilleur scénario et meilleur réalisateur, et a mis fin aux préjugés voulant que la télévision était inférieure au cinéma, montant la barre très haut pour tous ceux qui viendraient après.
→→Il y avait des séquences d'action à couper le souffle, centrées sur le champ de bataille, que les critiques ont complimenté pour leur focalisation sur les personnages et leur cohérence. Il y avait des moments plus calmes et émotionnels, comme lorsque Ser Davos (Liam Cunningham) découvre le jouet de Shireen (Kerry Ingram) au milieu des cendres de son bûcher. Et il y a eu des conclusions très satisfaisantes, comme lorsque le pire méchant de la série, Ramsay Bolton (Iwan Rheon), recevait enfin ce qu'il méritait aux mains de Sansa Stark (Sophie Turner). L'épisode a été récompensé de sept Emmy Awards, dont meilleur scénario et meilleur réalisateur, et a mis fin aux préjugés voulant que la télévision était inférieure au cinéma, montant la barre très haut pour tous ceux qui viendraient après.
→→“Il y a des séquences de bataille au cinéma qui sont inoubliables, et la Bataille des Bâtards arrive au niveau des meilleures d'entre elles,” raconte le directeur exécutif de Netflix, Channing Dungey. “Dave et Dan ont dédié une décennie de leurs vies à Game of Thrones, et tout ce travail est évident quand on arrive à l'apogée de la série. Le niveau de difficulté est massif : tournage de nuit, cascades, dragons, et le réalisateur Miguel Sapochnik délivre le tout avec une précision et une portée incroyables.”
→→La bataille elle-même a été tournée dans de difficiles conditions, dans une vallée de l'Irlande du Nord, et a nécessité 25 jours de tournage, durée jusqu'alors inédite pour une séquence d'action sur le petit écran. “De l'humidité, de la boue, du vent, beaucoup de fatigue, et parfois de la douleur,” se souvient Sapochnik, qui a récemment été annoncé comme l'un des showrunners de la première des séries successeuses GOT, House of the Dragon. “BoB était une guerre planifiée méticuleusement dans le moindre détail. On se battait contre le temps, les éléments, la fatigue et nous-même.”
→→La bataille elle-même a été tournée dans de difficiles conditions, dans une vallée de l'Irlande du Nord, et a nécessité 25 jours de tournage, durée jusqu'alors inédite pour une séquence d'action sur le petit écran. “De l'humidité, de la boue, du vent, beaucoup de fatigue, et parfois de la douleur,” se souvient Sapochnik, qui a récemment été annoncé comme l'un des showrunners de la première des séries successeuses GOT, House of the Dragon. “BoB était une guerre planifiée méticuleusement dans le moindre détail. On se battait contre le temps, les éléments, la fatigue et nous-même.”
→→Le plus écrasé de tous, au sens figuré et propre quand il a pratiquement été enterré vivant par une pile de corps de soldats en panique, était l'acteur Kit Harington, qui devait communiquer sans le moindre mot le point de vue sans cesse en mouvement de Jon Snow pendant la bataille, tout en montant à cheval et se battant à l'épée, incluant un magnifique plan séquence où il se taille un chemin à travers ses ennemis. Mais même en revenant sur cette célèbre prise, Harington voit encore des choses qu'il aimerait changer.
→→“Je l'ai adoré, et je pense que pour tous les autres ça a l'air génial,” dit l'acteur. “Mais dans mon cas, je ne vois que les choses que j'aurais pu faire mieux.” Et voilà donc le véritable secret de la réussite de BoB, une attitude persistante au sein des acteurs et de l'équipe de GOT : que rien de ce qu'ils faisaient n'était jamais assez bien.
→→“Je l'ai adoré, et je pense que pour tous les autres ça a l'air génial,” dit l'acteur. “Mais dans mon cas, je ne vois que les choses que j'aurais pu faire mieux.” Et voilà donc le véritable secret de la réussite de BoB, une attitude persistante au sein des acteurs et de l'équipe de GOT : que rien de ce qu'ils faisaient n'était jamais assez bien.
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