___Dans notre monde réel, avant que la science n'explique l'inexplicable, des phénomènes tout à fait rationnels étaient souvent qualifiés de magiques, divins, maléfiques, surnaturels... Dans ASOIAF, librement basé sur l'Europe médiévale, ça a l'air d'être aussi le cas... mais la magie existant réellement dans l'univers d'ASOIAF, il y a quelques événements pour lesquels on est en droit de se demander si tout est complètement naturel.
__L'un des aspects les plus appréciables de ASOIAF est le vaste univers qui a été créé en relation avec l'histoire principale. L'histoire de GRRM correspond à ce que Tolkien qualifierait de monde fantastique secondaire, ce qui se réfère à un monde fictif consistant : les livres contiennent une myriade de détails 'historiques' qui donnent à l'histoire une profondeur immersive. La récente encyclopédie The World of Ice & Fire élabore sur cet univers, puisqu'il y a plusieurs aspects qui n'ont pas pu être abordés dans les romans.
__Cependant, il y a un moment historique souvent mentionné mais pour le moment peu développé : l'empire valyrien, ou plus spécifiquement, le Fléau de Valyria. GRRM a promis que l'origine exacte du Fléau serait révélée dans les prochains romans, mais l'encyclopédie fournit des détails intéressants. J'avais déjà traduit une autre analyse qui abordait ce sujet, mais c'était en comparaison avec un événement qui s'est produit à Durlieu des siècles avant et sur la possible implication des Sans Visages dans ce cataclysme ; cette analyse ci prend un angle tout différent.
__Le Fléau de Valyria est une trope très populaire : une civilisation fabuleuse (souvent avancée) détruite par un cataclysme, souvent résultat de la décadence humaine ou d'hubris. Cela fait penser à la légende de l'Atlantide, mais il y a d'innombrables variations, comme Mu, Lemuria et Numeror, la version de Tolkien du même mythe. Le Fléau de Valyria est donc à bien des égards la version de GRRM de ce mythe, un mythe qui pourrait avoir une future importance dans l'histoire principale.
__Un aspect du Fléau est assez fascinant : sa cause exacte reste inconnue, mais ce qu'il reste de la péninsule semble être devenu un lieu hanté, un endroit dangereux où se perdent les voyageurs et où la terre est devenue morte, comme si la terre elle-même était maudite. Il serait donc intéressant de voir le Fléau de Valyria et ses effets comme une pollution magique de la terre elle-même.
__L'un des aspects les plus appréciables de ASOIAF est le vaste univers qui a été créé en relation avec l'histoire principale. L'histoire de GRRM correspond à ce que Tolkien qualifierait de monde fantastique secondaire, ce qui se réfère à un monde fictif consistant : les livres contiennent une myriade de détails 'historiques' qui donnent à l'histoire une profondeur immersive. La récente encyclopédie The World of Ice & Fire élabore sur cet univers, puisqu'il y a plusieurs aspects qui n'ont pas pu être abordés dans les romans.
__Cependant, il y a un moment historique souvent mentionné mais pour le moment peu développé : l'empire valyrien, ou plus spécifiquement, le Fléau de Valyria. GRRM a promis que l'origine exacte du Fléau serait révélée dans les prochains romans, mais l'encyclopédie fournit des détails intéressants. J'avais déjà traduit une autre analyse qui abordait ce sujet, mais c'était en comparaison avec un événement qui s'est produit à Durlieu des siècles avant et sur la possible implication des Sans Visages dans ce cataclysme ; cette analyse ci prend un angle tout différent.
__Le Fléau de Valyria est une trope très populaire : une civilisation fabuleuse (souvent avancée) détruite par un cataclysme, souvent résultat de la décadence humaine ou d'hubris. Cela fait penser à la légende de l'Atlantide, mais il y a d'innombrables variations, comme Mu, Lemuria et Numeror, la version de Tolkien du même mythe. Le Fléau de Valyria est donc à bien des égards la version de GRRM de ce mythe, un mythe qui pourrait avoir une future importance dans l'histoire principale.
__Un aspect du Fléau est assez fascinant : sa cause exacte reste inconnue, mais ce qu'il reste de la péninsule semble être devenu un lieu hanté, un endroit dangereux où se perdent les voyageurs et où la terre est devenue morte, comme si la terre elle-même était maudite. Il serait donc intéressant de voir le Fléau de Valyria et ses effets comme une pollution magique de la terre elle-même.
→→→L'Empire Valyrien
__C'est à Valyria qu'on trouvait les premiers seigneurs dragons, un peuple à la beauté presque inhumaine qui était parvenu à dompter les dragons, et à en faire des armes. D'après l'encyclopédie, Valyria a connu son apogée après la Longue Nuit, et ses origines restent mystérieuses - comme celles des dragons. Les Valyrians se sont servis de leurs dragons pour conquérir une grande partie d'Essos, mais le centre de leur culture était la cité de Valyria, entourée de la chaîne volcanique des Quatorze Flammes de la péninsule. Comme les civilisations disparues de la trope de l'Atlantide, Valyria n'était pas seulement une cité puissante mais aussi le siège de superbes architectures, un centre de savoir, en particulier en ce qui concerne les arts magiques.
__Cependant, la richesse de Valyria a été développée grâce à l'esclavage et aux conquêtes. Les seigneurs dragons de l'empire ont détruit l'ancien Empire de Ghis et les états-cités du Rhoynar. Les valyriens utilisaient aussi de façon extrêmement cruelles les esclaves pour creuser dans les mines des Quatorze Flammes :
→→→ “On découvrait souvent des cadavres carbonisés dans les puits où la roche était lézardée et criblée de trous. Mais cela n'empêchait pas les mines de s'approfondir. Les esclaves mouraient par dizaines, mais leurs maîtres n'en avaient cure. On considérait que l'or rouge, l'or jaune et l'argent étaient plus précieux que des vies d'esclaves, car les esclaves ne coûtaient pas cher, jadis, dans les Possessions. En temps de guerre, les Valyriens en capturaient par milliers. En temps de paix, ils en élevaient, mais ils n'envoyaient crever au fond des ténèbres rouges que le rebut.” A Feast for Crows, Arya II
__Dans la colonie de Gogossos, ils ont même pratiqué des expérimentations magiques sur des esclaves, en faisant se reproduire des femmes avec des animaux pour créer des hybrides - et les abominations issues de ces expériences auraient survécu au Fléau. L'empire valyrien comprenait presque tout Essos et s'étendait jusqu'aux colonnies distantes des Îles du Basilic et au continent le plus au sud, Sothorys. Cet empire bâti sur la puissance des dragons et le sang des esclaves a eu pour effet les migrations des andals et des 10 000 navires de Nymeria du Rhoynar à Westeros. La cité libre de Braavos a été fondée par des esclaves en fuite et est restée secrète pendant des siècles.
__C'est à Valyria qu'on trouvait les premiers seigneurs dragons, un peuple à la beauté presque inhumaine qui était parvenu à dompter les dragons, et à en faire des armes. D'après l'encyclopédie, Valyria a connu son apogée après la Longue Nuit, et ses origines restent mystérieuses - comme celles des dragons. Les Valyrians se sont servis de leurs dragons pour conquérir une grande partie d'Essos, mais le centre de leur culture était la cité de Valyria, entourée de la chaîne volcanique des Quatorze Flammes de la péninsule. Comme les civilisations disparues de la trope de l'Atlantide, Valyria n'était pas seulement une cité puissante mais aussi le siège de superbes architectures, un centre de savoir, en particulier en ce qui concerne les arts magiques.
__Cependant, la richesse de Valyria a été développée grâce à l'esclavage et aux conquêtes. Les seigneurs dragons de l'empire ont détruit l'ancien Empire de Ghis et les états-cités du Rhoynar. Les valyriens utilisaient aussi de façon extrêmement cruelles les esclaves pour creuser dans les mines des Quatorze Flammes :
→→→ “On découvrait souvent des cadavres carbonisés dans les puits où la roche était lézardée et criblée de trous. Mais cela n'empêchait pas les mines de s'approfondir. Les esclaves mouraient par dizaines, mais leurs maîtres n'en avaient cure. On considérait que l'or rouge, l'or jaune et l'argent étaient plus précieux que des vies d'esclaves, car les esclaves ne coûtaient pas cher, jadis, dans les Possessions. En temps de guerre, les Valyriens en capturaient par milliers. En temps de paix, ils en élevaient, mais ils n'envoyaient crever au fond des ténèbres rouges que le rebut.” A Feast for Crows, Arya II
__Dans la colonie de Gogossos, ils ont même pratiqué des expérimentations magiques sur des esclaves, en faisant se reproduire des femmes avec des animaux pour créer des hybrides - et les abominations issues de ces expériences auraient survécu au Fléau. L'empire valyrien comprenait presque tout Essos et s'étendait jusqu'aux colonnies distantes des Îles du Basilic et au continent le plus au sud, Sothorys. Cet empire bâti sur la puissance des dragons et le sang des esclaves a eu pour effet les migrations des andals et des 10 000 navires de Nymeria du Rhoynar à Westeros. La cité libre de Braavos a été fondée par des esclaves en fuite et est restée secrète pendant des siècles.
→→→Le Fléau
__L'ancienne Valyria a existé pendant des millénaires, jusqu'à ce qu'elle soit détruite par un cataclysme. En un jour, un empire a été réduit à néant par le feu et l'eau :
→→→ Valyria. Il était écrit que, le jour du Fléau, toutes les collines à cinq cents milles à la ronde avaient éclaté pour remplir les airs de cendres, de fumées et de feux, des embrasements si torrides que même les dragons dans les cieux avaient été engloutis et consumés. De grandes déchirures s'étaient ouvertes dans le sol, avalant les palais, les temples, des villes entières. Les lacs étaient entrés en ébullition ou s'étaient mués en acide, les montagnes avaient explosé, des fontaines ardentes avaient vomi de la roche en fusion mille pieds dans les airs, des nuées rouges avaient fait pleuvoir le verredragon et le sang noir des démons, et au nord le sol s'était crevassé, effondré sur lui-même, et une mer en fureur s'y était ruée. La plus orgueilleuse ville du monde s'était volatilisée en un instant, son fabuleux empire disparu en un jour, les Contrées de l'été constant avaient été calcinées, noyées et stérilisées. Un empire bâti sur le feu et le sang. Les Valyriens ont récolté le grain qu'ils avaient semé. A Dance with Dragons, Tyrion VIII
→→→ Le jour où le Fléau s'était abattu sur Valyria, racontait-on, une muraille d'eau de trois cents pieds de haut avait déferlé sur l'île [des Cèdres], noyant des centaines de milliers d'hommes, de femmes et d'enfants, ne laissant pour raconter les événements que quelques pêcheurs qui se trouvaient en mer et une poignée de piquiers vélosiens en faction dans une solide tour de pierre sur la plus haute colline de l'île, d'où ils avaient vu les vallées au-dessous se changer en mer démontée. La belle Vélos avec ses palais de cèdre et de marbre rose avait disparu en un battement de cœur. A l'extrémité nord de l'île, les anciens murs de brique et les pyramides à degrés du port esclavagiste de Ghozaï avaient subi le même sort. A Dance with Dragons, Le prétendant de Fer
__Cette description du Fléau partage des similitudes avec les histoires de la destruction de l'Atlantide. Comme l'Atlantide, Valyria a été dévastée par des tremblements de terre et partiellement engloutie par les eaux, et sa civilisation a été anéantie en une journée. Mais GRRM a également ajouté une éruption volcanique massive. Comme pour l'Atlantide, le Fléau de Valyria est présenté dans le texte comme la conséquence d'un hubris.
__L'ancienne Valyria a existé pendant des millénaires, jusqu'à ce qu'elle soit détruite par un cataclysme. En un jour, un empire a été réduit à néant par le feu et l'eau :
→→→ Valyria. Il était écrit que, le jour du Fléau, toutes les collines à cinq cents milles à la ronde avaient éclaté pour remplir les airs de cendres, de fumées et de feux, des embrasements si torrides que même les dragons dans les cieux avaient été engloutis et consumés. De grandes déchirures s'étaient ouvertes dans le sol, avalant les palais, les temples, des villes entières. Les lacs étaient entrés en ébullition ou s'étaient mués en acide, les montagnes avaient explosé, des fontaines ardentes avaient vomi de la roche en fusion mille pieds dans les airs, des nuées rouges avaient fait pleuvoir le verredragon et le sang noir des démons, et au nord le sol s'était crevassé, effondré sur lui-même, et une mer en fureur s'y était ruée. La plus orgueilleuse ville du monde s'était volatilisée en un instant, son fabuleux empire disparu en un jour, les Contrées de l'été constant avaient été calcinées, noyées et stérilisées. Un empire bâti sur le feu et le sang. Les Valyriens ont récolté le grain qu'ils avaient semé. A Dance with Dragons, Tyrion VIII
→→→ Le jour où le Fléau s'était abattu sur Valyria, racontait-on, une muraille d'eau de trois cents pieds de haut avait déferlé sur l'île [des Cèdres], noyant des centaines de milliers d'hommes, de femmes et d'enfants, ne laissant pour raconter les événements que quelques pêcheurs qui se trouvaient en mer et une poignée de piquiers vélosiens en faction dans une solide tour de pierre sur la plus haute colline de l'île, d'où ils avaient vu les vallées au-dessous se changer en mer démontée. La belle Vélos avec ses palais de cèdre et de marbre rose avait disparu en un battement de cœur. A l'extrémité nord de l'île, les anciens murs de brique et les pyramides à degrés du port esclavagiste de Ghozaï avaient subi le même sort. A Dance with Dragons, Le prétendant de Fer
__Cette description du Fléau partage des similitudes avec les histoires de la destruction de l'Atlantide. Comme l'Atlantide, Valyria a été dévastée par des tremblements de terre et partiellement engloutie par les eaux, et sa civilisation a été anéantie en une journée. Mais GRRM a également ajouté une éruption volcanique massive. Comme pour l'Atlantide, le Fléau de Valyria est présenté dans le texte comme la conséquence d'un hubris.
→→→Terres maudites : pollution magique ?
__Le Fléau a dévasté la péninsule, qui s'est brisée en plusieurs îles entourée par une nouvelle mer. Cette zone est appelée la Mer Fumeuse, en raison de la présence des volcans et des pierres incandescentes. Il est même dit que la mer boue à certains endroits :
→→→ “Des dangers, la mer en présente également. Si les corsaires et les pirates sévissent sur la voie du sud, des démons hantent la mer Fumeuse, au nord de Valyria.” A Storm of Swords, Daenerys I
→→→ Chacun des hommes présents savait que le Fléau gouvernait toujours Valyria. La mer elle-même y bouillait et fumait, et la terre ferme grouillait de démons. On disait qu'il suffisait à un navigateur de ne serait-ce qu'entre apercevoir les épouvantables montagnes de Valyria se lever au-dessous des vagues pour goûter aussitôt une mort terrible [...]. A Feast for Crows, Le ravisseur
__La Mer Fumeuse est un endroit dangereux où naviguer ; même les paysages y ont une apparence surnaturelle :
→→→ Seules paraissaient les étoiles les plus brillantes, toutes à l'ouest. Un reflet rouge terne éclairait le ciel au nord-est, la couleur d'un hématome. Tyrion n'avait jamais vu lune plus grosse. Monstrueuse, bouffie, elle donnait l'impression d'avoir avalé le soleil et de s'éveiller prise de fièvre. Sa jumelle, flottant sur la mer devant le bateau, rougeoyait en ondoyant à chaque vague. “Quelle heure est-il ? demanda-t-il à Moqorro. Ça ne peut pas être le lever de soleil, à moins que l'est n'ait changé de place. Pourquoi le ciel est-il rouge ?
__- Le ciel est toujours rouge au-dessus de Valyria, Hugor Colline.”
__Un frisson glacé lui courut l'échine. “Nous en sommes près ?” A Dance with Dragons, Tyrion VIII
→→→ “Les tempêtes, avait grommelé Ralf le Boiteux en venant se présenter devant Victarion. Trois gros ouragans et, entre eux, des vents mauvais. Des vents rouges qui soufflaient de Valyria, puant la cendre et le soufre, et des noirs, qui nous rafalaient vers cette côte de perdition. Ce voyage est maudit depuis le départ. L'Oeil de Choucas vous craint, messire, sinon pourquoi vous envoyer si loin ? Il a pas l'intention qu'on en revienne.” A Dance with Dragons, Le prétendant de Fer
__Un ciel rouge, des vents rouges, et une odeur de soufre... un véritable enfer. Il y a aussi d'étranges histoires de démons qui hanteraient la Mer Fumeuse. Dans Game of Thrones, ces démons étaient des hommes de pierre, des personnes malades de la grisécaille. Cependant, cette partie semble avoir été récupérée du voyage de Tyrion sur le Rhoyne dans ADWD, quand lui et ses compagnons de voyage tombent sur des hommes de pierre dans Les Chagrins, tout près de la citée en ruines de Chroyane - dans la série, les ruines de Valyria sont très similaires aux illustrations des Chagrins.
__Le Fléau a dévasté la péninsule, qui s'est brisée en plusieurs îles entourée par une nouvelle mer. Cette zone est appelée la Mer Fumeuse, en raison de la présence des volcans et des pierres incandescentes. Il est même dit que la mer boue à certains endroits :
→→→ “Des dangers, la mer en présente également. Si les corsaires et les pirates sévissent sur la voie du sud, des démons hantent la mer Fumeuse, au nord de Valyria.” A Storm of Swords, Daenerys I
→→→ Chacun des hommes présents savait que le Fléau gouvernait toujours Valyria. La mer elle-même y bouillait et fumait, et la terre ferme grouillait de démons. On disait qu'il suffisait à un navigateur de ne serait-ce qu'entre apercevoir les épouvantables montagnes de Valyria se lever au-dessous des vagues pour goûter aussitôt une mort terrible [...]. A Feast for Crows, Le ravisseur
__La Mer Fumeuse est un endroit dangereux où naviguer ; même les paysages y ont une apparence surnaturelle :
→→→ Seules paraissaient les étoiles les plus brillantes, toutes à l'ouest. Un reflet rouge terne éclairait le ciel au nord-est, la couleur d'un hématome. Tyrion n'avait jamais vu lune plus grosse. Monstrueuse, bouffie, elle donnait l'impression d'avoir avalé le soleil et de s'éveiller prise de fièvre. Sa jumelle, flottant sur la mer devant le bateau, rougeoyait en ondoyant à chaque vague. “Quelle heure est-il ? demanda-t-il à Moqorro. Ça ne peut pas être le lever de soleil, à moins que l'est n'ait changé de place. Pourquoi le ciel est-il rouge ?
__- Le ciel est toujours rouge au-dessus de Valyria, Hugor Colline.”
__Un frisson glacé lui courut l'échine. “Nous en sommes près ?” A Dance with Dragons, Tyrion VIII
→→→ “Les tempêtes, avait grommelé Ralf le Boiteux en venant se présenter devant Victarion. Trois gros ouragans et, entre eux, des vents mauvais. Des vents rouges qui soufflaient de Valyria, puant la cendre et le soufre, et des noirs, qui nous rafalaient vers cette côte de perdition. Ce voyage est maudit depuis le départ. L'Oeil de Choucas vous craint, messire, sinon pourquoi vous envoyer si loin ? Il a pas l'intention qu'on en revienne.” A Dance with Dragons, Le prétendant de Fer
__Un ciel rouge, des vents rouges, et une odeur de soufre... un véritable enfer. Il y a aussi d'étranges histoires de démons qui hanteraient la Mer Fumeuse. Dans Game of Thrones, ces démons étaient des hommes de pierre, des personnes malades de la grisécaille. Cependant, cette partie semble avoir été récupérée du voyage de Tyrion sur le Rhoyne dans ADWD, quand lui et ses compagnons de voyage tombent sur des hommes de pierre dans Les Chagrins, tout près de la citée en ruines de Chroyane - dans la série, les ruines de Valyria sont très similaires aux illustrations des Chagrins.
__Plus intéressant, il y a l'indication que la 'maladie' qui gangrène les côtes de Valyria semble affecter également les quelques cités habitées les plus proches du cœur de l'ancienne Valyria, en particulier la cité de Mantarys, qui se trouve à la pointe nord de la Mer des Soupirs, avec ses eaux rouges et des personnes présentant d'horribles malformations. Bien que Mantarys soit la cité habitée la plus proche de l'ancienne Valyria, elle est quand même à une certaine distance du cœur de la péninsule en morceaux... Cette affliction s'est donc propagée très loin.
__Les histoires d'enfants difformes et monstrueux ont l'air étranges, mais semblent fiables puisque Tyrion aperçoit une fille à deux têtes pendant ses voyages à Esos. Il semble que Mantarys est un endroit où les enfants sont beaucoup plus susceptibles de présenter des malformations à la naissance par rapport à la norme : cela peut faire penser aux malformations et maladies d'enfants nés de parents ayant été exposés à des radiations nucléaires. L'encyclopédie nous apprend également que les Contrées de l'été constant ont été en grande partie calcinées et ravagées par le Fléau, et sont depuis stériles : plus de 400 ans après le cataclysme, des terres ne peuvent plus être cultivées, et des habitants pourtant éloignés souffrent de graves problèmes de fertilité.
__Si le Fléau de Valyria n'était qu'une catastrophe naturelle, alors pourquoi ses retombées auraient-elles des conséquences aussi sérieuses sur la santé de ses terres et de ses derniers habitants ? Les éruptions volcaniques présentent effectivement un danger sanitaire à cause des gaz et des cadres rejetés, mais ce ne sont pas des effets aussi sévères que ceux connus par les Contrées de l'été constant, et ils ne durent pas non plus aussi longtemps. Si ce n'était qu'une catastrophe naturelle, alors pourquoi le ciel est toujours rouge, et pourquoi les habitants continuent à être affectés des siècles plus tard comme s'il y avait des retombées radioactives suite à des essais nucléaires ?
__Les conséquences du Fléau de Valyria ne sont pas naturelles ; voici une théorie qui expliquerait pourquoi le Fléau a laissé la terre polluée à un degré aussi extrême.
__Les histoires d'enfants difformes et monstrueux ont l'air étranges, mais semblent fiables puisque Tyrion aperçoit une fille à deux têtes pendant ses voyages à Esos. Il semble que Mantarys est un endroit où les enfants sont beaucoup plus susceptibles de présenter des malformations à la naissance par rapport à la norme : cela peut faire penser aux malformations et maladies d'enfants nés de parents ayant été exposés à des radiations nucléaires. L'encyclopédie nous apprend également que les Contrées de l'été constant ont été en grande partie calcinées et ravagées par le Fléau, et sont depuis stériles : plus de 400 ans après le cataclysme, des terres ne peuvent plus être cultivées, et des habitants pourtant éloignés souffrent de graves problèmes de fertilité.
__Si le Fléau de Valyria n'était qu'une catastrophe naturelle, alors pourquoi ses retombées auraient-elles des conséquences aussi sérieuses sur la santé de ses terres et de ses derniers habitants ? Les éruptions volcaniques présentent effectivement un danger sanitaire à cause des gaz et des cadres rejetés, mais ce ne sont pas des effets aussi sévères que ceux connus par les Contrées de l'été constant, et ils ne durent pas non plus aussi longtemps. Si ce n'était qu'une catastrophe naturelle, alors pourquoi le ciel est toujours rouge, et pourquoi les habitants continuent à être affectés des siècles plus tard comme s'il y avait des retombées radioactives suite à des essais nucléaires ?
__Les conséquences du Fléau de Valyria ne sont pas naturelles ; voici une théorie qui expliquerait pourquoi le Fléau a laissé la terre polluée à un degré aussi extrême.
→→→Quelle est la cause du Fléau ?
__S'il s'agit bien d'une pollution 'magique', on devrait se demander ce qui a causé le Fléau et si la magie a eu un rôle : des septons, influencés par les écrits de Septon Barth, pensent que les valyriens avaient utilisé des sorts et incantations pour garder sous contrôle les volcans pendant des millénaires. Cette interprétation est peut-être bien correcte, ce septon ayant eu raison pour plusieurs théories sur les interférences de la magie dans la nature ; de plus, Samwell Tarly a en sa possession une copie des travaux de Septon Barth - pourquoi mettre ça là si ce n'est pas pour s'en servir ?
__Est-ce donc possible qu'il y ait eu de la magie impliquée dans le Fléau ? Et bien, on sait que les Valyriens avaient tendance à outrepasser l'ordre naturel des choses avec leurs expérimentations de créations d'hybrides à Gogossos ; ils travaillaient aussi la pierre avec de la magie :
→→→ Davos avait maintes fois ouï dire que, loin de travailler la pierre comme le faisaient les vulgaires tailleurs et maçons, les sorciers de Valyria la modelaient et l'ouvrageaient par la flamme et les sortilèges aussi aisément qu'un potier la glaise. Or, voici qu'il se perdait en perplexités. A Storm of Swords, Davos V
__Cela donne du poids à la théorie selon laquelle les Valyriens se servaient de magie pour exploiter les mines des volcans qui ont fini par entrer en éruption :
→→→ “Alors qu'une humidité glaciale règne dans la plupart des mines, taillées à même le froid de la pierre morte, les Quatorze Flammes étaient, elles, des montagnes vivantes, avec des veines de roche en fusion et des cœurs de feu. Aussi l'atmosphère des mines de l'antique Valyria était-elle toujours bouillante, et elle se faisait de plus en plus bouillante au fur et à mesure que les puits se faisaient de plus en plus profonds, encore et toujours plus profonds. C'était dans un vrai four que les esclaves s'éreintaient. La roche qui les environnait était trop chaude pour qu'on la touche. L'air qu'il leur fallait respirer empestait le soufre et leur calcinait les poumons. Ils avaient la plante des pieds brûlée, quelque épaisse que fut la semelle de leurs sandales, et cloquée d'ampoules. Des fois, quand la quête de l'or leur faisait abattre une paroi, c'était de la vapeur qu'ils trouvaient à la place, ou bien de l'eau bouillante, quand ce n'était pas de la roche en fusion. Certaines des galeries étaient si basses de plafond qu'ils ne pouvaient pas s'y tenir debout mais devaient y ployer l'échine ou même s'accroupir. Et il y avait en plus des veurs, dans ces ténèbres rouges. Des veurs de feu.” A Feast for Crows, Arya II
__Comment seulement travailler dans un volcan actif ? Cela semble impossible, à moins d'utiliser la magie pour contrôler les flammes et la pierre, et d'être assez cruel pour sacrifier des vies humaines pour faire le sale boulot. Plus haut, l'auteur de l'analyse mentionne que le texte présent le Fléau comme la conséquence de l'hubris des Valyriens : l'arrogance, la cupidité de ces derniers, et leurs interventions magiques sur la nature... ils se sont pris pour des dieux à vouloir contrôler la nature, à leurs risques et périls.
__S'il s'agit bien d'une pollution 'magique', on devrait se demander ce qui a causé le Fléau et si la magie a eu un rôle : des septons, influencés par les écrits de Septon Barth, pensent que les valyriens avaient utilisé des sorts et incantations pour garder sous contrôle les volcans pendant des millénaires. Cette interprétation est peut-être bien correcte, ce septon ayant eu raison pour plusieurs théories sur les interférences de la magie dans la nature ; de plus, Samwell Tarly a en sa possession une copie des travaux de Septon Barth - pourquoi mettre ça là si ce n'est pas pour s'en servir ?
__Est-ce donc possible qu'il y ait eu de la magie impliquée dans le Fléau ? Et bien, on sait que les Valyriens avaient tendance à outrepasser l'ordre naturel des choses avec leurs expérimentations de créations d'hybrides à Gogossos ; ils travaillaient aussi la pierre avec de la magie :
→→→ Davos avait maintes fois ouï dire que, loin de travailler la pierre comme le faisaient les vulgaires tailleurs et maçons, les sorciers de Valyria la modelaient et l'ouvrageaient par la flamme et les sortilèges aussi aisément qu'un potier la glaise. Or, voici qu'il se perdait en perplexités. A Storm of Swords, Davos V
__Cela donne du poids à la théorie selon laquelle les Valyriens se servaient de magie pour exploiter les mines des volcans qui ont fini par entrer en éruption :
→→→ “Alors qu'une humidité glaciale règne dans la plupart des mines, taillées à même le froid de la pierre morte, les Quatorze Flammes étaient, elles, des montagnes vivantes, avec des veines de roche en fusion et des cœurs de feu. Aussi l'atmosphère des mines de l'antique Valyria était-elle toujours bouillante, et elle se faisait de plus en plus bouillante au fur et à mesure que les puits se faisaient de plus en plus profonds, encore et toujours plus profonds. C'était dans un vrai four que les esclaves s'éreintaient. La roche qui les environnait était trop chaude pour qu'on la touche. L'air qu'il leur fallait respirer empestait le soufre et leur calcinait les poumons. Ils avaient la plante des pieds brûlée, quelque épaisse que fut la semelle de leurs sandales, et cloquée d'ampoules. Des fois, quand la quête de l'or leur faisait abattre une paroi, c'était de la vapeur qu'ils trouvaient à la place, ou bien de l'eau bouillante, quand ce n'était pas de la roche en fusion. Certaines des galeries étaient si basses de plafond qu'ils ne pouvaient pas s'y tenir debout mais devaient y ployer l'échine ou même s'accroupir. Et il y avait en plus des veurs, dans ces ténèbres rouges. Des veurs de feu.” A Feast for Crows, Arya II
__Comment seulement travailler dans un volcan actif ? Cela semble impossible, à moins d'utiliser la magie pour contrôler les flammes et la pierre, et d'être assez cruel pour sacrifier des vies humaines pour faire le sale boulot. Plus haut, l'auteur de l'analyse mentionne que le texte présent le Fléau comme la conséquence de l'hubris des Valyriens : l'arrogance, la cupidité de ces derniers, et leurs interventions magiques sur la nature... ils se sont pris pour des dieux à vouloir contrôler la nature, à leurs risques et périls.
Source : trinuviel sur Tumblr
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