___Le site Winter Is Coming a débuté une nouvelle catégorie d'analyses, où est abordé le bestiaire d'ASOIAF/GOT. Dans cette première partie que je vous ai traduite, il est question des dragons.
__ On trouve des dragons de partout : dans les contes de fées occidentaux, dans l'héraldique européen, dans les mythologies mésopotamiennes, asiatiques et précolombiennes, dans le zodiaque chinois, dans le folklore japonais, dans la nature... Bien qu'intéressant, les dragons du folklore d'Amérique Central et d'Asie ne semblent pas vraiment avoir de points communs avec ceux de George R.R. Martin : l'analyse reste donc centrée sur les versions européennes de cette créature.
→→→C'est compliqué
__ Les versions les plus importantes du dragon européen médiéval sont celles du Moyen Âge central (de 1000 à 1250 après JC). Le plus populaire d'entre eux est sans doute Fafnir, du poème germanique La Chanson des Nibelungen (Nibelungenlied en vo). Il apparaît également dans l'Edda poétique, dans le Fáfnismál et la Völsunga saga. Fafnir est loin d'être un dragon 'traditionnel', et il ne commence pas sa vie en tant que dragon. Il est au départ un nain (ou, plus précisément, un dvergr ou un svartálfr) changé en dragon comme punition de sa cupidité. De plus, Fafnir le nain porte le Œgishjálmr, le casque de la terreur, qui lui donne une apparence encore plus terrible que celle qu'il a en dragon.
__ On peut donc facilement différentier Fafnir et les dragons de Martin, qui, bien qu'ils soient des créatures du feu - et peut-être aussi de la glace - sont aussi de vrais animaux, qui naissent, se reproduisent et meurent sous la même forme, sans se transformer en nain, en humain ou en quoique ce soit d'autre. Les bestiaires médiévaux compliquent encore les choses : l'écrivain Konrad von Megenberg écrit au XIVe siècle que les dragons ont de petites gueules, mais que leur morsure est venimeuse. D'après lui, un dragon est un slange (serpent), plutôt qu'un wuorm (vers). Il mentionne également une vieille histoire d'un serpent ou d'un dragon tentant d'étrangler un éléphant, le dragon étant l'ennemi éternel de l'éléphant, une place qu'il est forcé de partager avec le rhinocéros.
__ On trouve des dragons de partout : dans les contes de fées occidentaux, dans l'héraldique européen, dans les mythologies mésopotamiennes, asiatiques et précolombiennes, dans le zodiaque chinois, dans le folklore japonais, dans la nature... Bien qu'intéressant, les dragons du folklore d'Amérique Central et d'Asie ne semblent pas vraiment avoir de points communs avec ceux de George R.R. Martin : l'analyse reste donc centrée sur les versions européennes de cette créature.
→→→C'est compliqué
__ Les versions les plus importantes du dragon européen médiéval sont celles du Moyen Âge central (de 1000 à 1250 après JC). Le plus populaire d'entre eux est sans doute Fafnir, du poème germanique La Chanson des Nibelungen (Nibelungenlied en vo). Il apparaît également dans l'Edda poétique, dans le Fáfnismál et la Völsunga saga. Fafnir est loin d'être un dragon 'traditionnel', et il ne commence pas sa vie en tant que dragon. Il est au départ un nain (ou, plus précisément, un dvergr ou un svartálfr) changé en dragon comme punition de sa cupidité. De plus, Fafnir le nain porte le Œgishjálmr, le casque de la terreur, qui lui donne une apparence encore plus terrible que celle qu'il a en dragon.
__ On peut donc facilement différentier Fafnir et les dragons de Martin, qui, bien qu'ils soient des créatures du feu - et peut-être aussi de la glace - sont aussi de vrais animaux, qui naissent, se reproduisent et meurent sous la même forme, sans se transformer en nain, en humain ou en quoique ce soit d'autre. Les bestiaires médiévaux compliquent encore les choses : l'écrivain Konrad von Megenberg écrit au XIVe siècle que les dragons ont de petites gueules, mais que leur morsure est venimeuse. D'après lui, un dragon est un slange (serpent), plutôt qu'un wuorm (vers). Il mentionne également une vieille histoire d'un serpent ou d'un dragon tentant d'étrangler un éléphant, le dragon étant l'ennemi éternel de l'éléphant, une place qu'il est forcé de partager avec le rhinocéros.
__ Mais le dragon de Konrad est peut-être bien plus qu'un grand serpent. Il écrit également à propos d'un animal appelé drachen kopff, qu'on traduit littéralement "tête de dragon". Cet animal a le corps d'un dragon et la tête d'une femme vierge (enfin bon ça reste à prouver de comment tu détermines la virginité juste en regardant la tête...). Comme Fafnir, cette créature serait un hybride. Pour être plus précis, le drachen kopff est une sorte de chimère, puisqu'il présente les traits de plusieurs animaux différents. C'est un aspect typique des monstres en général, et des dragons en particulier, comme on va le voir dans la suite. Cette illustration d'un drachen kopff est intéressante, parce que la créature ressemble à ce qu'on imagine être un dragon aujourd'hui : il crache du feu, mais n'a cependant pas d'ailes.
__ D'autres textes ont l'air tout aussi incertains quant à la vraie nature des dragons. Albert le Grand, l'un des plus grands savants du XIIIe siècle, en parle dans un commentaire fait dans le Τῶν περὶ τὰ ζῷα ἱστοριῶν (L'Histoire des animaux) d'Aristote. Albert répète l'histoire de la rivalité éternelle entre les dragons et les éléphants, en donnant plus de détails sur de nombreuses créatures de genere draconum (appartenant à l'espèce des dragons). Ces dernières incluent les dragons de mer par exemple. Mais contrairement à Konrad, Albert dit que les dragons mordent per vulnus, non per venenum : c'est leur morsure, et non le venin (ou le feu) qui tue leur proie. Les dragons d'Albert ont également des ailes et quatre pattes.
__ D'autres textes ont l'air tout aussi incertains quant à la vraie nature des dragons. Albert le Grand, l'un des plus grands savants du XIIIe siècle, en parle dans un commentaire fait dans le Τῶν περὶ τὰ ζῷα ἱστοριῶν (L'Histoire des animaux) d'Aristote. Albert répète l'histoire de la rivalité éternelle entre les dragons et les éléphants, en donnant plus de détails sur de nombreuses créatures de genere draconum (appartenant à l'espèce des dragons). Ces dernières incluent les dragons de mer par exemple. Mais contrairement à Konrad, Albert dit que les dragons mordent per vulnus, non per venenum : c'est leur morsure, et non le venin (ou le feu) qui tue leur proie. Les dragons d'Albert ont également des ailes et quatre pattes.
→→→La légende Arthurienne
__ Nombreux sont ceux qui supposent que les dragons d'ASOIAF ressemblent à ceux de la légende Arthurienne. L'un des plus célèbres tueurs de dragon est Tristan. Quand ce dernier rencontre le dragon dans le poème éponyme de Gottfried von Straßburg, la créature est désignée par les termes de serpande (serpent) et leide vâlant (monstre/démon odieux), bien avant que le terme trache n'apparaisse dans le texte. Plus tard, le dragon est appelé un mortsame slange (serpent meurtrier). L'auteur nous dit également que le dragon invoque la peur chez tout le monde, sauf chez Tristan : il est egeslîch (terrifiant) et ougen ungemach (horriblement laid). Sa taille permet à Tristan de lui percer le cœur d'un coup de lance dans la gueule. Il crache de la fumée et du feu, ses crocs et ses griffes sont aussi aiguisés que des rasoirs. Sur cette illustration, on peut voir que le dragon n'est pas vraiment un serpent puisqu'il a des griffes. Mais il crache du feu, comme les dragons de Martin. On ne peut pas voir combien de pattes il a, cependant.
__ Nombreux sont ceux qui supposent que les dragons d'ASOIAF ressemblent à ceux de la légende Arthurienne. L'un des plus célèbres tueurs de dragon est Tristan. Quand ce dernier rencontre le dragon dans le poème éponyme de Gottfried von Straßburg, la créature est désignée par les termes de serpande (serpent) et leide vâlant (monstre/démon odieux), bien avant que le terme trache n'apparaisse dans le texte. Plus tard, le dragon est appelé un mortsame slange (serpent meurtrier). L'auteur nous dit également que le dragon invoque la peur chez tout le monde, sauf chez Tristan : il est egeslîch (terrifiant) et ougen ungemach (horriblement laid). Sa taille permet à Tristan de lui percer le cœur d'un coup de lance dans la gueule. Il crache de la fumée et du feu, ses crocs et ses griffes sont aussi aiguisés que des rasoirs. Sur cette illustration, on peut voir que le dragon n'est pas vraiment un serpent puisqu'il a des griffes. Mais il crache du feu, comme les dragons de Martin. On ne peut pas voir combien de pattes il a, cependant.
→→→Combien de pattes ?
__ George R.R. Martin ferait partie de ceux qui pensent qu'un dragon à quatre pattes avec des ailes en plus est une aberration biologique, et que donc, les dragons ont deux pattes et deux ailes. Cependant, certains considèrent que les dragons de Martin devraient plutôt être appelés des wyverns/vouivres, puisque ces créatures ont deux pattes et deux ailes. Les vouivres 'médiévales' n'existent pas : il y avait des vipera, qui référent sûrement aux vipères, mais les vouivres n'apparaissaient que dans le contexte de l'héraldique, et n'ont été rendues populaires que bien plus tard par le biais de différentes œuvres de fantasy.
__ Ces vouivres n'ont cependant pas autant en commun avec les dragons de Martin que ce que laissaient croire les premières impressions. Les vouivres de l'héraldique ont plutôt des caractéristiques communes avec des oiseaux de proie (serres) et des serpents (queues). Il y a bien des vouivres dans l'univers d'ASOIAF, mais elles ne sont que apparentées aux dragons, et ne crachent pas de feu. Elles n'en ont pas moins d'importance pourtant : on pourrait dire que la vouivre est l'une des bases du concept du dragon.
__ Dans l'héraldique, les vouivres ont également une grande importance, puisque le dragon héraldique original était une vouivre. Comme l'aigle, le dragon a trouvé sa place dans l'héraldique bien plus tard à la fin de l'Antiquité. La cavalerie romaine avait déjà emprunté le draco aux Scythes au cours du IIe siècle après JC, un peuple nomade des steppes eurasiennes. Pendant la période des migrations et des invasions barbares, plusieurs tribus germaniques l'adoptèrent également. Les cavaleries avaient donc sur leurs étendards un symbole similaire à une vouivre ou à un serpent, parfois avec une tête de loup, parfois crachant le feu. Encore une fois, nous retrouvons la nature chimérique et hybride du dragon.
__ George R.R. Martin ferait partie de ceux qui pensent qu'un dragon à quatre pattes avec des ailes en plus est une aberration biologique, et que donc, les dragons ont deux pattes et deux ailes. Cependant, certains considèrent que les dragons de Martin devraient plutôt être appelés des wyverns/vouivres, puisque ces créatures ont deux pattes et deux ailes. Les vouivres 'médiévales' n'existent pas : il y avait des vipera, qui référent sûrement aux vipères, mais les vouivres n'apparaissaient que dans le contexte de l'héraldique, et n'ont été rendues populaires que bien plus tard par le biais de différentes œuvres de fantasy.
__ Ces vouivres n'ont cependant pas autant en commun avec les dragons de Martin que ce que laissaient croire les premières impressions. Les vouivres de l'héraldique ont plutôt des caractéristiques communes avec des oiseaux de proie (serres) et des serpents (queues). Il y a bien des vouivres dans l'univers d'ASOIAF, mais elles ne sont que apparentées aux dragons, et ne crachent pas de feu. Elles n'en ont pas moins d'importance pourtant : on pourrait dire que la vouivre est l'une des bases du concept du dragon.
__ Dans l'héraldique, les vouivres ont également une grande importance, puisque le dragon héraldique original était une vouivre. Comme l'aigle, le dragon a trouvé sa place dans l'héraldique bien plus tard à la fin de l'Antiquité. La cavalerie romaine avait déjà emprunté le draco aux Scythes au cours du IIe siècle après JC, un peuple nomade des steppes eurasiennes. Pendant la période des migrations et des invasions barbares, plusieurs tribus germaniques l'adoptèrent également. Les cavaleries avaient donc sur leurs étendards un symbole similaire à une vouivre ou à un serpent, parfois avec une tête de loup, parfois crachant le feu. Encore une fois, nous retrouvons la nature chimérique et hybride du dragon.
→→→Science moderne
__ Dans le Thierbuch de Conrad Forer, une adaptation germanique de l'Historia animalium de Conrad Gessner, une encyclopédie zoologique écrite vers le milieu du XVIe siècle, on trouve le Track, assez similaire au draco : un serpent ailé, une vouivre à corne... Forer dit que les dragons sont souvent confondus avec des serpents : si un serpent surpasse en taille tous les autres, alors c'est un dragon.
__ Au Moyen-Âge, il n'y avait pas vraiment de différences entre dragons de science, et dragons des contes : au XXIe, un zoologue ne regarderait pas Game of Thrones s'il voulait en apprendre plus sur les reptiles... mais il y a quelques siècles, c'était à peu près ce qu'il se passait. Il y avait un gros inventaire rassemblant divers extraits de philosophie grecque, d'histoire naturelle romaine, de poèmes, d'histoires orales... Au lieu de faire des distinctions claires entre ces catégories, les auteurs de l'époque médiévale et de la renaissance avaient tendance à mettre tout ce qui était connecté de près ou de loin au terme "dragon" sous la définition du terme.
__ Dans le Thierbuch de Conrad Forer, une adaptation germanique de l'Historia animalium de Conrad Gessner, une encyclopédie zoologique écrite vers le milieu du XVIe siècle, on trouve le Track, assez similaire au draco : un serpent ailé, une vouivre à corne... Forer dit que les dragons sont souvent confondus avec des serpents : si un serpent surpasse en taille tous les autres, alors c'est un dragon.
__ Au Moyen-Âge, il n'y avait pas vraiment de différences entre dragons de science, et dragons des contes : au XXIe, un zoologue ne regarderait pas Game of Thrones s'il voulait en apprendre plus sur les reptiles... mais il y a quelques siècles, c'était à peu près ce qu'il se passait. Il y avait un gros inventaire rassemblant divers extraits de philosophie grecque, d'histoire naturelle romaine, de poèmes, d'histoires orales... Au lieu de faire des distinctions claires entre ces catégories, les auteurs de l'époque médiévale et de la renaissance avaient tendance à mettre tout ce qui était connecté de près ou de loin au terme "dragon" sous la définition du terme.
→→→Méga Monstre
__ Avec toutes ces accumulations, les traits monstrueux sont constamment réintroduits et mélangés avec d'autres traits observés dans la nature. A travers les âges, les dragons deviennent des sortes de monstres qui changent d'apparence. Contrairement à des monstres plus spécifiques comme le basilic, l'idée du dragon est instable. Un trait qui semble absent du lore européen est l'intelligence humaine, voir supérieure à celle des humains - Fafnir est une exception, puisqu'il était un nain au départ, et que sous sa forme de dragon il est aussi intelligent qu'un nain. Ce qui est monstrueux, c'est la supériorité indéniable du dragon, avec sa force phénoménale et ses facultés cognitives avancées, le contraste entre son intelligence et son apparence bestiale et prédatrice.
__ Pas besoin de regarder bien loin pour trouver des exemples de dragons très intelligents en Europe : on le voit avec les dragons de Tolkien comme Smaug dans Le Hobbit et Glaurung dans Le Simarillion ; on le voit dans les romans d'Ursula K. Le Guin avec des dragons comme Kalessin ; dans L'Histoire sans Fin de Michael Ende et ses dragons Fuchur ou Falkor ... On ne peut pas être certains de l'origine de cette idée, mais il est sûr que l'intelligence a longtemps été un trait caractéristique des dragons d'Asie de l'Est, et que Tolkien a joué un rôle important en en faisant un 'truc' de la fantasy occidentale.
__ Avec tout ça, on se rend compte que les dragons de Martin ne partagent pas la plupart des aspects monstrueux notés dans le lore : ils ne sont pas horriblement laids, ils ne sont pas autre chose, ils ne sont pas des chimères, ils ne sont pas extrêmement intelligents (dans le sens où ils ne peuvent pas parler). Ils sont cependant dangereux et sont des animaux très puissants. Ils semblent aussi réalistes d'un point de vue biologique : ils ont le bon nombre de pattes, ils se comportent comme des animaux intelligents, bougent comme des animaux (des chauve-souris), ils n'ont pas de venin. Seul le feu semble biologiquement impossible, mais ils partagent cet aspect avec de nombreux autres dragons du folklore et d'autres romans. Un autre aspect terrifiant des dragons de Martin, est qu'ils semblent connectés au retour de la magie dans l'univers d'ASOIAF.
__ Avec toutes ces accumulations, les traits monstrueux sont constamment réintroduits et mélangés avec d'autres traits observés dans la nature. A travers les âges, les dragons deviennent des sortes de monstres qui changent d'apparence. Contrairement à des monstres plus spécifiques comme le basilic, l'idée du dragon est instable. Un trait qui semble absent du lore européen est l'intelligence humaine, voir supérieure à celle des humains - Fafnir est une exception, puisqu'il était un nain au départ, et que sous sa forme de dragon il est aussi intelligent qu'un nain. Ce qui est monstrueux, c'est la supériorité indéniable du dragon, avec sa force phénoménale et ses facultés cognitives avancées, le contraste entre son intelligence et son apparence bestiale et prédatrice.
__ Pas besoin de regarder bien loin pour trouver des exemples de dragons très intelligents en Europe : on le voit avec les dragons de Tolkien comme Smaug dans Le Hobbit et Glaurung dans Le Simarillion ; on le voit dans les romans d'Ursula K. Le Guin avec des dragons comme Kalessin ; dans L'Histoire sans Fin de Michael Ende et ses dragons Fuchur ou Falkor ... On ne peut pas être certains de l'origine de cette idée, mais il est sûr que l'intelligence a longtemps été un trait caractéristique des dragons d'Asie de l'Est, et que Tolkien a joué un rôle important en en faisant un 'truc' de la fantasy occidentale.
__ Avec tout ça, on se rend compte que les dragons de Martin ne partagent pas la plupart des aspects monstrueux notés dans le lore : ils ne sont pas horriblement laids, ils ne sont pas autre chose, ils ne sont pas des chimères, ils ne sont pas extrêmement intelligents (dans le sens où ils ne peuvent pas parler). Ils sont cependant dangereux et sont des animaux très puissants. Ils semblent aussi réalistes d'un point de vue biologique : ils ont le bon nombre de pattes, ils se comportent comme des animaux intelligents, bougent comme des animaux (des chauve-souris), ils n'ont pas de venin. Seul le feu semble biologiquement impossible, mais ils partagent cet aspect avec de nombreux autres dragons du folklore et d'autres romans. Un autre aspect terrifiant des dragons de Martin, est qu'ils semblent connectés au retour de la magie dans l'univers d'ASOIAF.
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